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Militaire portant l’uniforme bleu marine de l’armée de l’air. Un drapeau canadien et une bibliothèque apparaissent en arrière-plan.

Enrôlement

1990

Affectations

  • Cold Lake (Alb.) : 1995–1999
  • Ottawa (Ont.) : 1999-2006
  • San Diego (Californie) : 2006-2009
  • Cold Lake (Alb.) : 2009-2010
  • Cold Lake (Alb.) : 2010-2012
  • Colorado Springs (Colorado) : 2012-2014
  • Cold Lake (Alb.) : 2014-2016
  • Ottawa (Ont.) : 2016-2019

Déploiements

  • Force de stabilisation de l’OTAN : 1997
  • Opération Force alliée : 1999
  • San Diego (Californie) : 2006-2008
  • Opération Mobile : 2011
  • NORAD : 2012-2014

John Alexander

Le film Top Gun, qu’il a vu à 16 ans, a eu une influence sur sa carrière pendant trois décennies.

Miami (Manitoba )

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Introduction

Le lieutenant-colonel (à la retraite) John Alexander est né à Miami, au Manitoba. Ingénieur aérospatial de formation, John a servi dans les Forces armées canadiennes pendant 29 ans. Son service l’a emmené aux quatre coins du monde et l’a rendu fier de redonner à son pays.

Il a commencé à s’intéresser à l’armée alors qu’il participait à un échange de jeunes avec le Lions Club d’Okinawa, au Japon, à l’âge de 16 ans. En s’assoyant dans le siège d’un F4 Phantom, il a senti naître le désir de poursuivre une carrière dans l’armée.

« Je me sentais très fier d’être canadien et je voulais faire ma part pour ce pays que j’aimais. »

En 11e année, il a appris que grâce à l’armée, il pourrait obtenir un diplôme d’ingénieur et avoir l’occasion d’explorer davantage le Canada. Il s’est enrôlé le 16 juin 1990 et a commencé son instruction de base quelques semaines plus tard, juste après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires.

« Je me sentais très fier d’être canadien et je voulais faire ma part pour ce pays que j’aimais. »

Service aux États-Unis

Après avoir obtenu son diplôme du collège militaire, John a été affecté à Cold Lake en 1995 et à Ottawa en 1999. En 2006, il a été affecté à San Diego en tant qu’officier de liaison, où il a relayé des informations entre les pays qui utilisaient les F/A 18 Hornet. John répondait aux questions sur l’avion et mettait en relation le représentant du pays avec l’ingénieur approprié. Lui et d’autres officiers de liaison étrangers sont notamment montés à bord de l’USS Lincoln pendant trois jours pour observer les opérations du F/A18.

John, agenouillé sur la piste, tient une masse. Derrière lui se trouvent un avion et un immeuble.

Cliché principal pour le 416 ETAC – 416e Escadron d’appui tactique (ETAC) – Cold Lake (Alberta), juin 1997. Photo avec l’aimable autorisation de John Alexander.

« C’était vraiment un moment fort de me trouver directement sur le pont pendant que les avions atterrissaient et décollaient », dit-il.

Pour quitter l’USS Lincoln, John et les officiers ont été catapultés hors du navire sur un avion C-2 Greyhound.

« Vous n’avez jamais ressenti une telle accélération avant d’être monté sur une catapulte! »

Quelques années plus tard, John a été affecté au Colorado au quartier général du NORAD. Il a été le premier ingénieur aérospatial à devenir chef du domaine aérien. À ce titre, il surveillait tout le trafic aérien en Amérique du Nord, y compris l’aviation stratégique militaire russe.

« C’était remarquable de voir cette organisation binationale travailler vers un objectif commun et s’occuper de la défense de l’Amérique du Nord. »

Il se souvient d’un incident où trois avions russes ont pénétré dans l’espace aérospatial canadien. En suivant la procédure, il se souvient avoir été stupéfait.

« [...] je n’en revenais pas qu’un petit gars d’un minuscule village de 300 habitants au Manitoba parle au téléphone avec des gens du Pentagone », dit-il.

La Marche de Nimègue

Le service de John l’a également conduit à plusieurs reprises à l’extérieur des Amériques. L’un des moments les plus mémorables a été sa participation, deux années de suite, à la Marche de Nimègue, aux Pays-Bas.

John et ses compagnons militaires défilent dans la rue. Deux d’entre eux arborent le drapeau canadien. Ils portent des uniformes de camouflage qui se fondent dans la végétation bordant la route.

Nimègue 2001 – Équipe de Nimègue de la région de la capitale nationale (RCN) – Nimègue (Hollande), 2001. Photo avec l’aimable autorisation de John Alexander.

« Je ne m’étais pas rendu compte à quel point les Néerlandais appréciaient les Canadiens. »

« L’énormité du sacrifice consenti par les générations avant moi m’a frappé avec une intensité que je n’avais jamais connue. »

Le troisième jour de la Marche, ils se sont arrêtés au cimetière de guerre canadien de Groesbeek pour une cérémonie commémorative. Tandis que la pluie tombait autour de lui, John, trempé et transi de froid, a contemplé les pierres tombales. La plupart des soldats morts n’avaient que 18 ou 19 ans.

« L’énormité du sacrifice consenti par les générations avant moi m’a frappé avec une intensité que je n’avais jamais connue. Je me suis également rendu compte que pour porter le même uniforme que ceux qui sont morts avant moi, j’avais un très haut standard à respecter. »

La deuxième année, il a participé à la Marche de Nimègue en tant que capitaine. Les Néerlandais ont applaudi les Canadiens et les ont serrés dans leurs bras alors qu’ils défilaient dans les villes. John se souvient d’un moment spécial où un homme âgé s’est approché de lui. L’homme lui a dit qu’un soldat canadien l’avait sorti d’un tas de corps et lui avait sauvé la vie. « J’étais sans mot. C’est pour tout ça qu’ils aiment autant les Canadiens. »

Des militaires debout en rangées à côté d’un avion sur une piste.

1 EMA – Photo du 1er Escadron de maintenance (Air) – Cold Lake (Alb.) 2016. Photo avec l’aimable autorisation de John Alexander.

Élargir ses horizons

« Mes 29 années d’expérience m’ont offert des possibilités infinies. »

John a pris sa retraite des FAC en 2019 pour poursuivre une carrière dans la fonction publique en tant qu’ingénieur. Il a débuté comme directeur adjoint des systèmes d’armes au ministère de la Défense nationale pour l’hélicoptère maritime CH148. Après neuf mois, il est devenu responsable de la mise en service du projet de capacité des futurs chasseurs. Il habite à Ottawa, en Ontario, avec sa femme Allison et leur perroquet de 23 ans, Sunkist.

Avec courage, intégrité et loyauté, John Alexander a laissé sa marque. Il est l’un de nos vétérans canadiens. Découvrez d’autres histoires.

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