Le nectar des mers
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Information sur le média
- Moyen : Vidéo
- Propriétaire : Anciens Combattants Canada et Témoignages d'honneur
- Durée : 1:14
- Droit d'auteur ou de reproduction
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Détails
Le nectar des mers
Tous les jours sur les navires, on donnait du rhum aux marins. Roch D’Aoust nous parle de cette tradition et de la difficulté qu’il a eu à se défaire de cette habitude en sortant de la marine.
Roch Daoust
Roch D’Aoust est né le 23 avril 1924 à Alfred, en Ontario. Lorsque la guerre éclate, il trouve du travail dans l’industrie de la guerre au Québec : fabrication de munitions à Brownsburg, fabrication de nitro-coton à Valleyfield et fabrication de navires à Montréal. Puis, en 1944, il s’engage dans la Marine Royale du Canada. Il suit sa formation de base à bord du NCSM Donnacona et plus tard, il sera muté à Cornwallis (N.-É.) pour compléter son entraînement. Il s’embarque ensuite sur le NCSM Fundy, un balayeur de mines. Le Fundy dirige un groupe de trois petits navires. Ceux-ci s’assurent que le passage est libre et sécuritaire pour les grands convois maritimes naviguant entre le Canada et l’Europe. En plus de détruire des mines, le Fundy a sauvé plusieurs naufragés de paquebots, coulés par des sous-marins ennemis. Finalement, il se joint à l’équipage du NCSM Sioux, un destroyer destiné à combattre contre le Japon, mais la guerre se termine lorsque le Sioux est en mission dans le Pacifique.
Transcription
LE NECTAR DES MERSJe te dis que le rhum, tu prends… nous autres. À 11h30 à tous les jours, tout le temps que j’ai été sur un bateau, on prend une tot de rhum. Là, j’aimerais ça en prendre une tot de rhum. Vous en avez pas de rhum, là? Le vrai rhum, le neat. Le neat, tu le sais. Quand tu embarques sur un bateau, il y a toujours des matelots alentour de toi à 11h30 quand l’officier vient puis il nous donne notre tot de rhum. Parce qu’ils savent en maudit que le nouveau, là, les cheveux vont lui lever de sur la tête. OK, I’ll help you. Never mind help, parce qu’on mettait ça dans une petite bouteille.
Ça fait que quand tu as ta discharge, tu prends le train pour t’en revenir à Montréal, à 11h30, le chum, tu la cherches ta tot, tot’o’rhum, hein. Mais si tu n’as pas ça, tu prends d’autres choses. Moi, j’ai eu de la misère. Quand je suis sorti de la marine, j’ai été quelques années, puis je travaillais au cirage moi là, et puis j’ai été quelques années à avoir de la misère à contrôler ça. J’en suis venu à bout. (db)
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