Vitrail du Nouveau-Brunswick
Ville/Province : Vancouver, BC
Numéro du monument : 59026-042
Type : Vitrail
Adresse : Rue Burrard et 15e Avenue Ouest
Lieu : Église Canadian Memorial United Church
Coordonnées GPS : Lat: 49.2580818 Long: -123.1459623
Soumis par : Canadian Memorial United Church. A Padre's Pilgrimage, Toronto: The Ryerson Press.
Photo fournie par : Canadian Memorial United Church and Centre for Peace
La Chapelle commémorative canadienne est née dans le cœur de simples soldats de la Première Guerre mondiale qui, guidés par un sergent, ont formé un groupe de travail pour enterrer six des morts de guerre du Canada. Une nuit de novembre 1915, dans le saillant d’Ypres, en France, l’un des soldats a dit au révérend lieutenant-colonel (Lcol) George Fallis, CBE, D.Éd., B.Th., D.Th. : « Révérend, après la guerre, un aumônier devrait faire construire un mémorial au Canada à la mémoire des hommes comme eux qui ont tout donné ». À partir de ce jour, le lieutenant-colonel Fallis n’enterra plus jamais les soldats morts au combat sans avoir à l’esprit l’idée d’une chapelle commémorative.
À son retour au Canada, le révérend S.D. Chown, D.Th., surintendant général de l’Église méthodiste, lui conseilla de se rendre à Vancouver, de choisir un site à Shaughnessy Heights face aux collines éternelles et d’ériger la chapelle de ses rêves. Il arriva à Vancouver en mai 1920 pour servir des paroissiens déjà enclins de la même idée et les plans ne tardèrent pas à être établis.
Chris Spencer, CBE, était un ami du lieutenant-colonel Fallis. Il lui a conseillé de parcourir le Canada et de s’entretenir avec les lieutenants-gouverneurs, les premiers ministres, les hommes d’État et les dirigeants de chaque province pour leur demander de financer les vitraux, afin que l’église ait un caractère véritablement national. Le Nouveau-Brunswick a été la quatrième province qu’il a visitée.
Durant son voyage en train de Saint John à Fredericton, le Lcol Fallis a rencontré M. McLean et lui a parlé de sa mission dans les Maritimes et du succès obtenu jusque-là. M. McLean lui a donné une lettre de présentation à remettre au lieutenant-gouverneur et avant de descendre du train, il lui a dit qu’il aimerait être un cotisant au vitrail du Nouveau-Brunswick et il lui a remis un bout de papier bleu. Après être lui-même descendu du train, le Lcol Fallis a déplié le bout de papier et c’était un chèque de 500 dollars.
Lorsque M. McLean a quitté le train, il s’est soudain rendu compte que le Lcol Fallis était l’aumônier qui avait enterré le fils de M. O’Leary de Richibucto. Il lui a passé un appel interurbain et lui a dit que le Lcol Fallis prendrait la parole à Saint John à l’hôtel Admiral Beattie le jeudi suivant. M. O’Leary s’est déplacé de Richibucto à Saint John avec une lettre que le Lcol Fallis avait écrite à l’automne 1915 directement de Ploegstreet Wood où il avait enterré le fils de M. O’Leary au cimetière Le Rossignol. Le cavalier O’Leary était catholique et le Lcol Fallis n’avait pas pu trouver un prêtre catholique romain pour l’enterrer, alors il avait essayé d’autant plus de rédiger une lettre de réconfort à un père et une mère d’une autre religion leur donnant un aperçu de la situation. M. O’Leary a parlé de ses deux frères faisant partie de l’Église catholique romaine, l’un d’eux archevêque de l’Île-du-Prince Édouard et l’autre, archevêque d’Edmonton. Il a laissé un bref message au Lcol Fallis pour lui dire que M. McLean lui avait parlé de la Chapelle commémorative canadienne et qu’il croyait que le Lcol Fallis construisait un lieu commémoratif non seulement pour les protestants, mais aussi pour les catholiques du Canada et qu’il lui serait reconnaissant s’il acceptait le chèque joint au message comme une cotisation au projet.
Des années plus tard, le Lcol Fallis a salué deux hommes debout devant le vitrail du Nouveau-Brunswick et ils lui ont révélé qu’ils étaient les frères de M. O’Leary de Richibucto, Nouveau-Brunswick, et qu’ils étaient en train d’examiner le vitrail dont leur frère leur avait parlé et les avait invités à aller voir.
Fredericton, Saint John et Moncton ont toutes répondu à l’appel en faveur d’une Chapelle commémorative. M. Howard P. Robinson a été d’un grand soutien.
La scène représentée dans le vitrail du Nouveau-Brunswick est « Le sermon sur la montagne ». Jésus dit à ses disciples que ceux qui souffrent, qui pleurent et ceux qui sont justes et humbles seront bénis par Dieu. Un vitrail historique montre La Tour, protecteur du peuple acadien. Un autre illustre les Loyalistes de l’Empire-Uni arrivant au Canada pour échapper aux représailles de la nation américaine nouvellement formée. Les deux représentent des gens qui souffrent de la persécution exercée par autrui. Les Loyalistes de l’Empire Uni revendiquaient des terres qui avaient été retirées aux Acadiens à peine 20 ans auparavant. À certains égards, le vitrail représente le cycle de la violence dans lequel le persécuté devient le persécuteur. Il démontre ainsi la nécessité de revenir au Sermon sur la montagne : « Bienheureux sont ceux qui sont persécutés pour la justice; car le Royaume des cieux est à eux. »
Le vitrail du Nouveau-Brunswick a été inauguré par l’honorable juge J.N. Ellis lors de la messe du soir le 2 décembre 1928.
Inscription sur le mémorial
"BLESSED ARE THE PEACEMAKERS. FOR THEY SHALL BE CALLED THE CHILDREN OF GOD."
Coming of U.E.
Loyalists to New
Brunswick 1783
LATOUR builds his
fort at St. Jean NB
(about 1630)
new brunswick
TO THE GLORY OF GOD AND IN MEMORY OF THE MEN OF THE
PROVINCE OF NEW BRUNSWICK WHO GAVE THEIR LIVES IN THE WORLD WAR.
Vue sur la rue
Note
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