Stade Richardson
Ville/Province : Kingston, ON
Numéro du monument : 35036-056
Type : Immeuble - stade
Adresse : 948, rue Johnson
Lieu : Queen's University, Stade Richardson
Coordonnées GPS : Lat: 44.2275366 Long: -76.516005
Soumis par : Richard Turcotte. Victoria Edwards.
Le Stade Richardso de l’Université Queen’s porte le nom du capitaine George Taylor Richardson, étudiant et athlète de l’Université Queen’s et membre du 2e Bataillon. Il a été tué en action le 9 février 1916.
Le Stade Richardson initial – le George Taylor Richardson Memorial Stadium – a été inauguré en 1921 sur le site où se trouvent maintenant le Mackintosh-Corry Hall et le Tindall Field, à l’intersection de la rue Union et de l’avenue University, sur le campus principal de l’Université Queen’s. Le stade comprenait un terrain de football et une piste de course ainsi qu’une estrade pouvant accueillir 1 900 personnes et des gradins pouvant accueillir 1 500 autres personnes. Le stade a été inauguré en présence de M. James Richardson, ancien étudiant de l’Université Queen’s et frère du capitaine Richardson.
Peu après l’inauguration, le stade accueillit la coupe Grey de 1922, lors de laquelle l’Université Queen’s remporta contre les Edmonton Elks (13-1). Vers la fin des années 1960 et le début des années 1970, l’Université Queen’s a fait l’acquisition des terrains où a été aménagé le West Campus (entre les rues Johnson et Union, et le boulevard Sir John A. MacDonald) et où a été construit un nouveau stade, plus grand, qui a ouvert ses portes en 1971. Pour perpétuer la mémoire du capitaine Richardson qui a sacrifié sa vie, l’université a conservé le nom du premier stade, nommant ainsi le nouveau stade le Stade Richardson. En 2015, le stade a fait l’objet de rénovations, mais les travaux rapides ont permis de terminer les rénovations à temps pour la saison de football de 2016.
George Taylor Richardson est né en 1886 à Kingston et, au terme de ses études secondaires, il s’est inscrit à l’Université Queen’s, décrochant son diplôme en 1909. Il était alors membre du 14th Princess of Wales Own Regiment (1907) et était réputé en tant qu’excellent athlète et joueur de hockey. Baccalauréat ès sciences en main, il est allé travailler dans l’entreprise familiale, y assumant des responsabilités de plus en plus importantes.
Au tout début de la Première Guerre mondiale, il s’est porté volontaire pour servir outre-mer et il a été affecté au 2e Bataillon d’infanterie du Canada. Au terme de son entraînement à Valcartier et à Salisbury Plain, son bataillon est débarqué en France en février 1915, ses membres foulant les tranchées à proximité d’Armentières. Peu après, le bataillon s’est rendu à Ypres où il a subi de lourdes pertes, presque annihilé. Ayant déjà dû affronter la plus intense des batailles, Richardson, maintenant capitaine, a mené une tentative courageuse mais ultimement futile pour reprendre Saint-Julien, bataille dont il a été le seul officier survivant de la Compagnie 2.
Il en a par la suite assumé le commandement. Richardson était réputé pour ne jamais donner un ordre auquel il n’obéirait pas et il a souvent puisé dans ses propres fonds pour acheter des fournitures supplémentaires, des bottes chaudes par exemple, pour ses troupes. La nuit du 8 au 9 février 1916, ayant pénétré dans le No Man’s Land près de Wulverghem, en Belgique, pour superviser le repli de l’équipe qui avait mené un raid, Richardson a reçu une balle dans les hanches. Il est mort peu après. Il a été enterré à Bailleul, en France, et le président de la République française lui a décerné de façon posthume la Légion d’honneur et la Croix de Guerre en mars 1916.
Inscription sur le mémorial
Richardson
Stadium
Vue sur la rue
Note
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