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Nourriture

Transcription

Présentatrice : Sans période d'adaptation aux coutumes et aux usages de cette nouvelle terre, les hommes sont envoyés directement au front. Une fois rendus, leur premier défi n'est pas celui auquel on pourrait s'attendre...

Ronald Guertin : Les premiers, disons cinq, six mois là, on mangeait la nourriture anglaise. Ça c'était pas bon. Mais quand on a tombé sur les rations américaines, c'était fantastique !
(Soldats marchant dans les montagnes)
(Un repas en préparation)

Sheridan "Pat" Patterson : La ration quotidienne était dans un petit paquet. Il y avait des saucisses, des haricots, des fèves de lima, du ragoût.
(Des soldats mangent leur ration)

Paul-Émile Pomerleau : Y'avait du poulet, y'avait un paquet de cigarettes dans les rations, le soir on avait une bière.
(Des soldats boivent une bière)

Ronald Guertin : Y'avait d'la crème glacée, y'avait du steak, c'est en can, mais ça fait rien c'était bon .

Sheridan "Pat" Patterson : On s'en lassait après une semaine.
(Des soldats mangent leur ration)

Stuart Reitsma : S'il fallait manger à même la boîte de conserve en hiver, on faisait une bosse sur la boîte avec la crosse de notre fusil, on jetait la boîte dans le feu, et quand la bosse disparaissait, on pouvait manger sans crainte.
(Des soldats partagent un repas dans un camp)

Arthur Lortie : Manger toujours des rations ça crée des problèmes parce que d'abord on avait souvent mal à l'estomac, des diarrhées...

Yvan Paquin : J'ai mangé des rations britanniques, moi, qu'on leur avait envoyé avant la guerre de 39-45. On était rendu en 51, 52, ça nous revenait en rations. C'était pas trop trop frais, hein ? Le gout d'la viande dans boîte en can 15 ans plus tard, c'était pas trop trop bon.
(Un repas en préparation)

Sheridan "Pat" Patterson : L'infanterie avait amené leur cuisine avec eux, ils mangeaient des rations fraîches.
(Installations d’une cuisine d’infanterie)

Albert Hugh MacBride : Chez les blindés, on avait un repas chaud par jour et il fallait aller le chercher à la cuisine d'infanterie. Là, il ne nous aimait pas parce que chaque fois que l'ennemi nous ratait, il touchait sa cuisine.
(Un repas chaud en préparation)

Jean-Émile Paillé : Une fois on a, on était à une place, on n'avait pas de rations. Y'ont pas parvenues, pour une raison ou une autre, alors on mangeait des châtaignes.

Ronald Guertin : Une orange tangerine aussi... ça poussait dans... comme les pommes poussent ici là un peu partout là. C'était comme ça là-bas. On en a mangé beaucoup ! (rires)

Saviez-vous ...

Les gilets blindés des Américains, également portés par les soldats canadiens, permettent de réduire de 30 % le nombre de pertes.

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