Somalie - Les Forces armées canadiennes en Somalie
Forces armées canadiennes
Transcription
Petite foule de civils dans une zone aride, dont des femmes et des enfants, sont rassemblés près de deux véhicules militaires de couleur blanche.
visait à essayer de rapprocher les clans,Une demi-douzaine de personnes discutent avec un militaire dans une région aride.
puisqu’il y avait 15 différents clans en Somalie, et chacun d’eux affirmait diriger le pays.Un militaire portant un chapeau de toile blanche pointe sur une carte géographique dessinée à la main sur un tableau à feuilles volantes.
On était très bien informés.Un hélicoptère vu en plongée au décollage dans un nuage de poussière, deux autres hélicoptères au sol.
Quelques civils, dont un homme et un enfant, attendent dans un bâtiment qui semble endommagé, un soldat tenant son fusil, le canon pointé vers le sol.
On s’attendait à la chaleur, à la poussière, aux maladies, aux camps de réfugiés. Mais la façon dont les clans traitaient les gens, ç’a été un choc. J’ai vu des choses qu’aucun Canadien n’était préparé à voir. C’était honteux de savoir qu’on avait nos rations, notre nourriture,Véhicule militaire blindé sur roues se déplaçant dans une zone aride, deux arbres et quelques petits abris en arrière-plan.
Gros plan sur le visage d'un enfant qui sourit à un militaire dont on voit le sac à dos.
puis ensuite, on prenait notre véhicule, et on voyait des enfants de 10 ou 11 ans qui avaient le ventre vide.Trois enfants près d'un baril sur le côté et fendu, près d'arbustes ou de branches d'arbres sèches, en région aride.
On avait l’impression qu'en touchant leur nombril, on atteindrait leur colonne vertébrale. Il y avait des choses qui n’étaient pas belles à voir.Soldat armé de son fusil se penchant la tête pour marcher sous les branches d'arbres qui font de l'ombre en zone aride, quelques personnes à l'abri du soleil.
Oui, on avait reçu une formation et on avait vu des films, mais la réalité n’est pas comme dans les jeux vidéo. On a accompli beaucoup : infrastructures, services de police et d’incendie, hôpitaux, églises, écoles, et on a aussi apporté la stabilité dans la région.Soldat armé vu de dos, marchant au milieu de villageois près de bâtiments en zone aride.
Vue en contre-plongée d'enfants qui marchent dans une foule compacte.
Enfants qui marchent dans au milieu d'une foule dans un village en zone aride.
Les gens ont bénéficié des opérations de secours. On offrait de l’aide aux civils, on s’occupait de convois de nourriture,Jeep militaire passant sur une route courbe sous une arche de béton près de civils en zone aride.
fournis par certains organismes mondiaux de la santé.Gros plan sur les casques portant du camouflage de cinq soldats assis dans la boite d'un camion en déplacement dans un village en zone aride.
Quelques soldats dans un village en zone aride, un des soldats discutant avec une femme.
Trois soldats armés qui semblent monter la garde près de petits bâtiments en zone aride.
On était responsables de ces convois du moment où ils arrivaient sur le quaiVue d'une foule compacte de civils avec gens de tous âges, à l'avant-plan le bras d'un soldat tenant un fusil, avec sur l'épaule un drapeau canadien cousu sur l'uniforme.
jusqu’à ce que les denrées soient distribuées aux gens des villages.Femme semblant donner des directives à deux soldats, une foule compacte de civils tout près dans un village en zone aride.
On devait souvent rester jusqu’à ce qu’ils soient distribués, parce que des membres des clans pouvaient les prendre des mains des villageois ou bien les voler dans les entrepôts, et les villageois ne pouvaient plus en bénéficier. Je me souviens d’un dentiste, j’étais à ses côtés dans le bateau pendant à peu près 12 à 14 heures pendant qu’il faisait des examens à des enfants somaliens. On donnait des brosses à dents, du dentifrice et de la nourriture. On a fait des choses particulièrement exceptionnelles dans le bateau et sur le quai. Un jour on a donné des rations à un jeune homme. C’était l'interprète du village. On était toujours réticent par rapport aux rations sèches; ce sont des sachets qu’on fait bouillir, c’est fade, sans goût. Et lui nous a dit : « Ça nourrira ma famille pendant quatre jours. », alors que nous, on n’aime pas vraiment ça, et ça représente juste un repas pour un Canadien. Je ne veux pas entrer dans les détails,Quatre journaux empilés sur lesquels on peut lire "Les nouvelles - Jeune Somalien torturé".
mais j’aurais aimé que les incidents qui se sont produits en mars ne soient jamais arrivés. Les Forces canadiennes seraient différentes si ça ne s’était pas produit, mais bon, on doit faire avec. Quelqu’un est allé trop loin et ça n’aurait jamais dû arriver. Je ne veux blâmer personne mais... Pour être franc, je n’ai jamais compris comment ç’a pu se produire. Un groupe important a fait beaucoup de bien, et ce n’est pas mentionné. On a fait de belles choses pour la Somalie. C’est l’une de mes expériences les plus enrichissantes dans l’armée, mais c’est aussi l’une des expériences qui m’a le plus ouvert les yeux.Description
Collection d'entrevues avec des vétérans des Forces armées canadiennes racontant leur expérience du service militaire en Somalie. Les vétérans de ce vidéo sont : Robert Campbell, David McCardle et Mark Rutherford.
Catégories
- Médium :
- Vidéo
- Propriétaire :
- Anciens Combattants Canada
- Date d’enregistrement :
- 2 fèvrier 2010
- Durée :
- 4:22
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- Date de modification :