Sélection de la langue


Recherche sur veterans.gc.ca

De la Grande-Bretagne à la Belgique

La force francophone

De la Grande-Bretagne à la Belgique

Transcription
DE L'ANGLETERRE À LA BELGIQUE NOËL EN ANGLETERRE On a arrivé en Angleterre la veille de Noël. C'est là qu'on arrivait en Angleterre, en 1944. À Noël, on a fait pitié [rires]. Noël, y nous avont embarqués dans une bus, pis y nous avont drivés à Woodley's Camp. On a mangé notr' dîner d'Noël, pis, ensuite, on a été dans... y nous ont mis dans différents camps... camps... c'était les p'tites choses en fer, t'sais, les... en fer, pis on avait nos lits qui étaient dedans. On pensait à nos femmes, à nos girlfriends qu'on avait quittées ici, pis on pensait jamais... Y a ben des gars qu'on pensait jamais de se r'voir au Canada d'nouveau. On pensait qu'on allait là, pis ça aurait été la fin... C'est comme un prêtre m'a d'mandé, y dit : « As-tu été administré durant la guerre ? » J'ai dit : « Ben des fois... » Y pensait que c'était imposible de s'faire. Mais, à tous les fois qu'on allait su' l'champ d'bataille, nous autres, on avait notr' prêtre, pis eux autres aviont leur ministre... C'était ça qui allait... LA PATROUILLE DE NUIT EN BELGIQUE J'étais caporal, pis y ont d'mandé cinq de nous autres d'aller faire night patrol. Tu vas, pis tu cherches l'ennemi, pis tu sais pas où est-ce qu'y est, lui, là. Pis là, tout d'un coup, t'arrives su' lui... Moi, j'ai perdu des soldats avec moi. On allait là, pis on avait des [light], des sten guns, pis ça, pis quand qu'on avait la chance, on tirait su' les Germans, pis eux autres tiriont back su' nous autres, pis c'est là qu'la chicane commençait. Mais, en tirant sur eux, ben nous autres on r'culait. On r'tournait back au régiment, pis on disait au régiment : « Les Germans sont rendus à une telle et telle place... » P't-être deux, trois-cents verges d'ici, p't-être sept-cents verges, ou... C'est d'même ça s'travaillait. Arsenault s'est fait tuer, pis y'n avait deux autres... y'avait Melançon, qui est de Scoudouc, ici... Lui, y s'est pas fait tuer, y s'est fait blesser. Pis y'n avait deux autres, avec nous autres, qui s'est fait blesser. So, j'ai été pas mal chanceux, moi... .
Description

M. Leblanc décrit son arrivée à Douvres, en Grande-Bretagne et parle aussi de son expérience en patrouille de nuit en Belgique.

Yvon Leblanc

M. Leblanc est né au Nouveau?Brunswick, le 29 mars 1925. Il a fait partie des réservistes. Il s’enrôle ensuite dans l’armée et suit une formation militaire à Edmundston, au Nouveau?Brunswick, à Utopia, en Ontario, ainsi qu’en Saskatchewan. C’est pendant cette formation qu’il rencontre deux grands amis, Willy Leblanc et Simon Savoie, eux aussi fantassins néo?brunswickois. Il est affecté au Régiment la Chaudière. En 1944, on l’envoie à Douvres en Angleterre, où il arrive la veille de Noël. Après quelque temps en Angleterre, M. Leblanc est envoyé au combat en France, en Belgique, en Hollande et en Allemagne.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
3:36
Personne interviewée :
Yvon Leblanc
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Angleterre
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Régiment de la Chaudière
Grade militaire :
Caporal
Occupation :
Fantassin

Droit d’auteur ou de reproduction

Continuer à regarder

Date de modification :