L’âpreté du métier
La force francophone
L’âpreté du métier
L’âpreté du métier
À Halifax, il y avait deux tours, au-dessus du bureau de poste
puis au-dessus d'un bureau d'administration au port, au centre de la ville.
Puis c'est là que j'ai connu la marine marchande puis les marins
qui faisaient partie. Puis Londres... Pas seulement Londres :
l'Angleterre avait tellement été bombardée qu'il y avait beaucoup de pénuries,
surtout de viandes puis d'autres choses. Alors notre gouvernement a décidé d'utiliser
ou de commander des, des navires marchands pour envoyer tout ce qui manquait en Angleterre.
Puis ils faisaient, ils étaient des navires en convois. Puis quand je faisais...
J'étais au devoir de minuit à 4h00, je voyais, des fois, 75 à 80 navires
qui passaient silencieusement avant l'aube. Puis je disais une prière, parce que
je savais que les sous-marins nazis les attendaient à peine à 15 milles
en dehors du port. Puis beaucoup, malheureusement, au début
ont été coulés. Puis d'autres revenaient. Ils avaient été... Il y avait
des trous dans le côté de ces navires-là, puis il y avait des blessés à bord.
Puis je connais des WREN (WRCNS) qui travaillaient dans les hôpitaux
puis ils nous ont dit que ces pauvres marins étaient brûlés ou
gravement blessés. Puis on prenait des messages. Nos devoirs,
c'est quand ils rentraient dans le port, on prenait leurs messages puis souvent,
ils nous disaient : On a besoin d'ambulances. On a des blessés à bord
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