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Signaleur 101

La force francophone

Transcription
Signaleur 101 Pendant qu’on voyageait, là, à différentes villes ou dans les trains, dans les rues, on était toujours intéressé à voir la subdivision, dans quelle branche... parce qu’il y en avait tellement. Alors on ne regardait pas le visage, mais le bras. Puis quand on voyait un signaleur visuel comme nous, puis eux faisaient pareil, bien là on faisait un petit signe qui nous faisait éclater de rire puis c’était ça... puis on riait. Que c'est que ça veut dire? Ça veut dire vraiment rien, c'est icicle, un glaçon? Bon alors regardez. Ça c'est I-C-I-C-L-E, mais vite. On était tellement bien entraîné qu’on savait dans une seconde ce que ça... mais c’était tellement ridicule qu’on riait. Puis on ne les voyait plus jamais, mais c’était juste quelque chose pour nous faire rire durant la guerre. FAIRE SES DEVOIRS A-B-C-D-E-F-G. Pas de tout, mais comme le dactylo, si on ne le fait pas, on oublie mais quelques minutes. Un jour, là, je serais aussi rapide qu’avant parce que notre entraînement était tellement super puis intense. Il fallait qu’on sache ce qu’on faisait. Imaginez de faire, donner des signaux à des grands navires de guerre. Il fallait qu’on sache ce qu’on faisait. Puis je peux seulement répéter comment on était fier de servir dans... de faire ce travail-là.
Description

Vickie Laprairie nous montre quelques rudiments du métier de signaleur.

Victoria LaPrairie

Victoria « Vickie » Wickham est née à Westmount le 15 novembre 1922. Elle fait ses études chez les religieuses où elle apprendra le français. La Seconde Guerre mondiale éclate. Elle s’impliquera en faisant du bénévolat, puis, en 1943, elle s’engagera dans le Service féminin de la Marine royale du Canada. Elle devient donc une WREN, selon le jargon militaire de l’époque (de l’acronyme britannique WRNS – Women’s Royal Naval Service). Elle suivra une formation de base à Gault (Ontario), et elle s’en ira à Saint-Hyacinthe où elle apprendra le métier de signaleur visuel. Mutée à Halifax, elle commencera à exercer officiellement son métier. Elle communique avec les navires utilisant le sémaphore et le projecteur Aldis, évitant ainsi que les messages soient captés par l’ennemi. En 1944, elle sera mutée à Prince-Rupert afin d’y occuper la même fonction. À la fin de la guerre, elle sera démobilisée et retournera à Montréal où elle épousera Rolland Laprairie.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada et Témoignages d'honneur
Durée :
1:54
Personne interviewée :
Victoria LaPrairie
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Branche :
Marine
Unité ou navire :
Service féminin de la Marine royale du Canada (WRCNS)
Occupation :
Signaleur

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