Sécurité en haute mer
Miaou! C’est moi, Simone la chatte. Nous les chatons sommes assez curieux et cela signifie que je trouve les musées particulièrement intéressants. Mais la curiosité nous cause parfois des ennuis… c’est pourquoi les chats ont besoin de neuf vies!
Mon arrière-arrière-arrière-grand-père a eu une vie aventureuse. Il a servi à bord d’un navire de guerre britannique à la fin des années 1940. C’était un compagnon à la belle fourrure qui aimait être caressé et il apportait un certain réconfort aux marins humains lorsqu’ils étaient loin de chez eux. Il chassait aussi les rats sur le navire pour aider à empêcher à ce que la nourriture soit ruinée.
J’ai appris de ses vieilles histoires l’importance d’essayer de rester en sécurité en mer. Il parlait souvent de la façon dont ses amis marins étaient toujours prêts à s’emparer de leur bouée de sauvetage si leur navire avait des ennuis. Il disait également que les aviateurs militaires les portaient eux aussi, au cas où leurs avions s’écraseraient dans l’eau. C’est pourquoi mon objet de musée préféré était un gilet de sauvetage d’un navire de guerre canadien en service pendant la guerre du Golfe.
En 1990-1991, plus de 4 000 Canadiens ont servi dans ce conflit tendu et il s’agit d’un événement important de notre histoire militaire. Saviez-vous que c’était la première fois que des femmes des Forces armées canadiennes occupaient des rôles de combat? De plus, j’ai vu au musée une photo d’une bannière de rue suspendue au centre-ville d’Ottawa cette année qui montre une femme marin sur un de nos navires pendant la guerre du Golfe. Les pionnières comme elle ont joué un rôle déterminant pour les nombreuses autres femmes canadiennes qui allaient suivre. Je les salue toutes pour leur courage.
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