Vimy le poulain
La vie était rude pour les soldats qui ont combattu durant la Première Guerre mondiale. Ils devaient souvent marcher pendant des heures en transportant une carabine, des munitions, un sac lourd, un masque à gaz, des pelles, etc. Ils étaient jeunes et forts, mais les hommes avaient besoin d’aide pour transporter les fournitures sur les lignes de front. En fait, des tonnes de munitions et de rations ont dû être tirées chaque jour, soit environ le poids de plusieurs éléphants comme Ellie! Heureusement, des animaux les ont aidés.
Des chevaux comme moi étaient l’épine dorsale de l’armée. Au total, 50 000 chevaux ont été envoyés par le Canada pour transporter les fournitures et tirer les pièces d’artillerie. Il y avait tant de chevaux qu’en certaines occasions, des poulains et des pouliches naissaient sur le champ de bataille. Un poulain est né à la crête de Vimy et les soldats l’ont tout naturellement appelé Vimy. C’est touchant d’être nommé en souvenir de cette importante bataille canadienne d’avril 1917. Nos soldats, dont plusieurs avaient été élevés sur une ferme, ont aimé s’occuper de Vimy : cela leur permettait de prendre une courte pause en dehors des tranchées. Grâce à ce jeune animal, ils oubliaient leurs soucis, même si ce n’était que pendant un bref moment.
J’aime ce genre d’histoires. Après tout, mon nom rend hommage à mon ancêtre Bonfire, qui était le cheval de John McCrae, le médecin militaire canadien de la Première Guerre mondiale, qui a écrit le célèbre poème Au champ d’honneur.
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