Peur
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La peur était l'ennemie jurée d'un soldat. Biens des soldats ont souffert de psychoses ou de traumatismes psychologiques à la suite d'expériences qui les laissaient incapables de composer avec les atrocités qui se déroulaient autour d'eux.
M. MacLellan décrit comment il a gagné la confiance de ses hommes au cours de la guerre.
Transcription
On nous a placés là-bas plutôt en vitesse pour combler un vide en septembre 1915. Franchement, je n'avais aucune idée. Non, nous venions juste de tuer deux de nos chevaux. Nous pensions qu'on nous attaquait et nous étions à environ 15 km derrière le front. Je n'avais pas peur. Je n'ai jamais été ce que vous appelleriez, je n'avais pas peur. J'étais trop stupide. Bon nombre des soldats ont craqué, vous savez, et on les a renvoyés traumatisés par les bombardements ou une chose ou une autre. Pas moi, non, parce qu'il y a beaucoup de choses que je ne savais pas. C'est juste le type de personne que j'étais. Mon peloton me respectait, c'est tout ce que je voulais, et je n'ai jamais eu de problème à obtenir un autre gars, si je le voulais d'un autre peloton. Il était heureux d'être transféré à mon peloton. Je n'ai jamais été un adolescent, vous savez. Vous savez, je n'ai pas passé par cette étape. À partir de quatorze ans, j'étais entre les mains d'une divinité que je ne comprenais pas bien non plus.
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