Les bons côtés de la vie outre-mer
Le présent article a été soumis par Carolle Vaudrin de l'Hôpital Sainte-Anne. C'est l'histoire de Jane Wilkinson, qui nous apprend les bons côtés de la guerre. Ce récit fait chaud au coeur.
Durant la deuxième moitié de la guerre, j'étais affectée au quartier général de l'Aviation royale du Canada (ARC-QG) de Lincolns Inn Fields, à Londres. Lorsque les bombes volantes et les V-2 se turent, Londres devint une ville agréable à vivre; c'était la Mecque pour la plupart des Canadiens en congé, tout comme pour toutes les autres nationalités. Le « palais de danse » Hammersmith, l'Overseas Club et le Stagedoor Canteen, sur Piccadilly, faisaient partie des endroits les plus populaires pour les jeunes de coeur. Puis bien entendu, il y avait un grand choix de pièces de théâtre et de spectacles sur scène. Je dois mentionner que j'avais accepté une place debout pour voir The Navy Show au Palladium. Pour ceux qui rencontraient une personne intéressante durant la fin de semaine, la première chose à faire le lundi matin était de communiquer avec un ami travaillant pour le bureau des registres de l'ARC, installé dans un entrepôt vide de Harrods à Knights et de vous informer de son état matrimonial. Bien entendu, les célébrations du Jour de la victoire furent les plus mémorables, le Roi et tous les membres de la famille royale accompagnés de Winston Churchill saluant la foule du balcon du Palais de Buckingham. La revue de la WD (Division des femmes) par la Reine et la princesse Elizabeth sur les terrains situés derrière le Palais de Buckingham et le service de l'Action de grâce à la cathédrale St-Paul, le Jour de la victoire, avec tous les membres de la famille royale et un grand nombre de personnalités, furent également mémorables. Puis, bien entendu, le quartier général organisa des célébrations de toutes sortes : services religieux, changement du nom des rues (Maple Leaf, Walk in Holbern), etc. L'Armée de l'air était réellement en vedette au sein de cette ville lasse de la guerre.
«Ce fut à la fois la meilleure et la pire des périodes de ma vie».
Mon effort de guerre
Lorsque j'eus 21 ans, idéaliste, patriote et naïve comme je l'étais à l'époque, j'abandonnai mon cours de formation en techniques infirmières et je ralliai l'Armée de l'air, moyennant une solde de 90 cents par jour. C'était l'effort de guerre maximum que je pouvais faire pour mon pays.
Jane Wilkinson, (Ex ARC-DF)
Hôpital Sainte-Anne pour Anciens combattants - MAC
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