Arrivée et odeur
Transcription
Présentatrice : Lorsque la guerre de Corée éclate, en pleine guerre froide, plusieurs pays occidentaux craignent que cette guerre en Corée ne soit le prélude d'une offensive communiste mondiale.
La Chine est maintenant communiste et l'Union soviétique s'assure qu'un gouvernement communiste solide détient le pouvoir avant de se retirer de la Corée du Nord.
La décision des Nations Unies d'intervenir en Corée constitue donc une réponse à une agression.
La présence canadienne commence en août 1950 avec l'arrivée des navires NCSM Cayuga, Athabaskan et Sioux. Ils ont déjà participé à plusieurs patrouilles et canonnades côtières lorsque le gros des troupes canadiennes arrive à Busan durant l'année 1951.
Arthur St-Pierre : La Corée c'est un pays qu'on savait même pas qui existait.
(Paysage de la Corée)
Leslie Pike : On ne nous avait pas dit grand chose sur la Corée, mais ça commençait à être excitant.
(Soldats en marche)
Ralph Pfeifer : On a passé 23 jours à bord. On a abouti à Yokohama, au Japon. Puis, de là, on s'est rendu à Busan.
(Navires en mer)
Jim McKinney : La première sensation que j'ai eue, c'était l'odeur. Ça sentait très mauvais.
(Port de Busan)
Raymond Tremblay : Tu sens la marde à peu près 15 miles au large, t'sais ? Tu sens ça là. T'sais là ?
Kenneth Garbutt : Le port de Busan n'était vraiment pas le lieu le plus agréable pour accoster.
(Port de Busan)
Jean-Paul Savary : Deux millions de personnes, pas d'eau, pas, pas de toilette là, ça sent pas bon.
(Des gens dans les rues de Busan)
George W. Elliott : À cette époque, la Corée était sale. Les rizières contenaient des excréments humains.
(Des Coréens marchent dans de l'eau boueuse)
Paul-Émile Pomerleau : Ils ramassent le fumier humain pour engraisser le terrain.
Joseph Gautreau : On est pas 'alloué' de manger rien de...qui...qui est cultivé par là, 'anyway'.
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