Vermine
Transcription
Présentatrice : Dans un pays en guerre, les rats et la vermine peuvent être une bonne source de protéines pour certains habitants affamés, mais pour les Canadiens, c'est une autre paire de manches...
Arthur Lortie : Le soir on faisait la garde pis on entendait des bruits pis on pensait des fois ça pourrait être l'ennemi qui s'en venait, qui montait la montagne tranquillement, une patrouille ou, mais non c'était les rats qui faisaient le bruit dans le barbelé.
Charlie Rees : La place était infestée, bien sûr. C'était la guerre. On s'allongeait dans les abris, on était bien couvert et tout, mais on sentait les rats qui couraient sur nous.
(Soldat dans un bunker)
Joseph Niles : On restait réveillé la nuit pour tirer sur les rats.
Albert Hugh MacBride : J'ai vu un rat grimper dans l'abri avec une barre Hershey dans la gueule. Il n'a pas mangé la friandise mais le type qui l'a mangée est mort de ce qu'on appelle la fièvre de Mandchourie.
Sheridan "Pat" Patterson : Nous avions des puces... Probablement à cause des rats.
Charles Trudeau : Mon sac de couchage, il se met à danser, fait que j'ai sorti croyez moi ! J'réussi à sortir le sac de couchage, le prendre par le bout pis le sortir, pis c'était un serpent.
(Soldat remuant un sac de couchage)
(Soldat tenant un serpent)
Raymond Tremblay : Ça j'avais peur de ça. Parce qu'une nuit là, y'en a un j'pense qui a eu à peu près 50 balles dans le corps.
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