Fierté de porter l’uniforme

Des héros se racontent

Fierté de porter l’uniforme

Transcription

Je me suis enrôlé dans la réserve nationale comme cuisinier au début. C’est un métier que j’ai aimé, j’ai pensé aimer, mais j’ai changé en cours de route et je suis devenu technicien en approvisionnement pour la régulière. J’avais 24 ans, 25 ans, je m’en venais un homme plus mature aussi, les choses changeaient dans ma vie, les rencontres devenaient des rencontres plutôt sérieuses, j’avais le goût d‘avoir une famille et l’Armée canadienne offrait une stabilité financière et stabilité pour moi-même comme être humain. Ça me rendait fier aussi l’uniforme. J’étais très fier de venir au Canada, porter le drapeau Canada et aller ailleurs pour le Canada, défendre le Canada c’est une grande fierté, et ça l’est toujours une grande fierté. Est-ce que vous pouvez me parler de la réaction des membres de votre famille quand vous vous êtes enrôlé? Pour ma mère c’était dur, pour mon père c’était une grande fierté. En général pour ma famille entière c’était une grande fierté, alors ça m’a aidé à bien accepter. C’est sûr qu’à l’enrôlement, au cours de recrue, j’ai failli quitter, mais je me suis dit que je suis le genre de personne qui n’abandonne jamais, je finis ce que je commence, pour voir le résultat. Oui, ça a été très positif de la part de ma famille, j’ai eu l’appui entier, total.

Description

Monsieur Ibaceta-Carter parle de son enrôlement et de la réaction des membres de sa famille.

Pedro Ibaceta-Carter

Monsieur Ibaceta-Carter est né à Santiago au Chili et sa famille a émigré au Canada. Il s’est enrôlé dans la réserve des Forces armées canadiennes comme cuisinier au milieu de la vingtaine. Il est ensuite devenu technicien en approvisionnement avec la force régulière. Porter l’uniforme a toujours été une grande source de fierté. Il a servi 13 ans avec les Forces armées canadiennes et a été déployé entre autres quatre fois en Afghanistan.

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