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En toutes circonstances, restez positif!

La force francophone

En toutes circonstances, restez positif!

Transcription
EN TOUTES CIRCONSTANCES, RESTEZ POSITIF ! Faut être positif, autrement t'es fait', dans n'importe quel domaine. Dans l'militaire, ben, si t'es pas positif, là, ça marchera pas pour vrai. Faut être positif, pis faut être positif pour les autres autour de toi. « C'est pas la fin du monde, on va continuer... » Si Churchill aurait pas été positif, la guerre aurait fini en Amérique du Nord, ça aurait pas pris d'temps. Les autres, y auront passé à travers de l'Angleterre dans l'temps de l'dire. Les Américains étaient pas prêts à c'poin t-là. Ça fait que quand y'n a qui m'demandent : « Comment qu'ça s'fait qu'tu t'es enrôlé dans l'militaire ? » « Ben, veux-tu avoir la guerre dans cour, chez vous ? Ou bien veux-tu l'faire dans cour de l'autre ? » J'aime ben mieux aller m'battre là-bas qu'attendre qu'y sont encore sur les Plaines d'Abraham, parc'que si c'te fois-là, on gagne, tu vas parler allemand, toi. Y a un p'tit joke dans ça, là. La joke, c'est que l'avion qui rentrait à Berlin, le langage, aujourd'hui, c'est anglais. Dans tout' les aéroports, mondial. L'Allemand, y dit : « Comment est-ce que ça s'fait que j'suis obligé d'parler anglais ? J'suis un Allemand, j'suis dans un avion de Lufthansa, pis j'suis après atterrir à Berlin. » Un autre voix arrive, pis elle dit : « C'est parc'que t'as perdu la guerre... C'pour ça qu'tu parles anglais. » Pis nous autres, on aurait parlé Allemand si ça aurait continué, c't affaire-là, pis j'suis prêt à défendre n'importe quel pays qui s'fait... qui ont besoin d'l'aide. That's fine. Mais l'affaire de dire, pour la deuxième guerre, pourquoi faire que... Non, non... Y a pas d'question, là. Y a pas d'question. Les autres, y ont passé... On a vu assez de pays, d'invasions des Allemands... Y avait p'us d'doute sur qu'est-ce qu'y étaient pour faire, là. C'est pas comme... « Ah ! Peut-être on va en parler, pis peut-être y vont arrêter... » No bloody way... Y ont passé à travers tout'... La prochaine, ça va être Angleterre, pis après l'Angleterre, qu'est-ce qu'y va faire ? Y va être au Canada, y va être aux États-Unis. Les sous-marins étaient déjà rendus dans l'fleuve Saint-Laurent. Y étaient rendus jusqu'à Rimouski. On avait pas d'défense.
Description

Selon William Kane, il est important de rester confiant et combatif. Sans détermination, les Alliés auraient perdu la guerre.

William Kane

William Kane est né à Québec, dans une famille de six enfants. En 1942, il s’enrôle dans l’Aviation royale du Canada. Il s’entraîne pendant quelques mois à Mont-Joli et devient mécanicien d’appareils Lancaster et Halifax. Puis, il quitte le Canada en direction de l’Angleterre. Il travaillera comme mécanicien pour les escadrilles 431 (Iroquois), 434 (Bluenose) et 438 (Ghost). Après la Seconde Guerre, il s’en ira combattre en Corée au sein des services de renseignements.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
2:36
Personne interviewée :
William Kane
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Branche :
Aviation
Unité ou navire :
Escadron 431
Occupation :
Mécanicien

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