Écouter des messages allemands
La force francophone
Écouter des messages allemands
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Écouter des messages allemands
Le poste, c’était un appartement d’à peu près, tout ben quatre pieds carrés pis il y
avait trois, il y avait trois grosses appareils sans fil là-dedans, pis il y avait un
appareil à peu près grosse comme une télévision pis c’est avec ça qu’on pouvait
détecter le jour des… fallait être vite pour le, le, pour pogner le bearing
d’où ce que c’est que ça venait. Et puis, on faisait partie d’un groupe de
huit bateaux et puis quand ça arrivait, on envoyait le message ailleurs,
c’était le premier qui pognait, qui captait le chose, et puis, de là tout le
monde embarquait sur le même chose pis là on faisait, on prenait un bearing.
Et puis c’était rien qu’une fois qu’on a dit, qu’on a su qu’ils nous ont dit
« thank you ». C’est tout ce qu’on a su (rire). On l’avait détecté sur la
côte de la Floride et puis nous autres on était dans le Golfe du St-Laurent
ça fait que c’était pas mal loin. Mais notre job c’était d’écouter et si….
il y a certaines, ils nous donnaient certaines fréquences à écouter, pis on prenait
ça en note, pis on envoyait ça au decoder, pis si c’était un message
qui venait peut-être des États-Unis pis tous ces affaires-là,
qui avait pas d’affaire à nous autres, ils le décodaient pas, mais quand
c’était un message qui venait, qui provenait de nos quartiers généraux,
là, ils le décodaient. Mais il y avait les wireless operator aussi qui
faisaient ça. Mais il y avait plusieurs, il y avait plusieurs fréquences,
fait que fallait écouter toutes les fréquences. Fait que ils les
distribuaient en conséquence. Nous autres c’était des fréquences occupées
par les marins, par la marine allemande. Mais ça a pas duré longtemps.
En 44, ils envoyaient leurs messages tellement vite qu’on pouvait
pas les capter. C’était une bobine qu’ils avaient fait, qui roulait tellement
vite que, en l’espace de trente secondes, leur message était envoyé.
Fait que eux autres, à l’autre bout, ils les captaient, puis ils les faisaient
rouler plus tranquillement. Mais ils savaient pas, mais les Anglais
avaient, avaient décodé leur message. C’est arrivé, c’était à peu près
dans ce temps-là qu’ils ont été capables de contrôler les, les, où est-ce que
c’est qu’ils étaient pas mal. Pis c’est de là qu’avec les avions
ils sont venus à bout parce que quand les Américains sont rentrés,
ils escortaient, on escortait, ils escortaient, ils avaient des escortes.
On avait un porte-avion avec nous autres. Mais avec le porte-avion,
on était corrects. Nothing to worry after that! (rire)
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