Cimetière militaire de Lijssenthoek
Pendant la Première Guerre mondiale, le village de Lijssenthoek était situé sur la principale voie de communication entre les bases militaires alliées de l'arrière et les champs de bataille d'Ypres. Situé près du front, mais hors de la portée maximale de l'artillerie de campagne allemande, c'était un endroit naturel pour établir des postes d'évacuation sanitaire. Le cimetière a d'abord été utilisé par le 15e Hôpital d'évacuation français, puis, en juin 1915, par les postes d'évacuation sanitaire des forces du Commonwealth. D'avril à août 1918, les postes d'évacuation sanitaire ont dû reculer devant la progression allemande, et des ambulances de campagne (dont une ambulance française) ont pris leur place.
Le cimetière accueille 9 901 sépultures de soldats du Commonwealth de la Première Guerre mondiale, dont 24 ne sont pas identifiées. Il y a 883 sépultures de soldats d'autres nationalités, des Français et des Allemands surtout, dont 11 ne sont pas identifiées. Une des sépultures n'est liée à aucune des deux guerres mondiales. Les seules sépultures de regroupement sont les 24 qui ont été ajoutées au lot XXXI en 1920, qui venaient de postes isolés près de Poperinghe, et les 17 ayant été ajoutées au lot XXXII, et qui ont été transférées du cimetière de l'église St. Denijs en 1981. Huit des pierres tombales sont des monuments commémoratifs spéciaux qui rendent hommage à des hommes qu'on sait être enterrés dans ce cimetière; elles sont regroupées à côté du lot 32, près de la Pierre du Souvenir. Le cimetière, dessiné par Sir Reginald Blomfield, est le deuxième plus important cimetière du Commonwealth en Belgique.
Indications routières
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