Ted Zuber
Ted Zuber a survécu à la guerre de Corée et est devenu un artiste bien connu pour ce conflit.
Montréal, Québec
Guerre de Corée
Table des matières
Les premières années
Né à Montréal le 7 mai 1932, Ted Zuber a montré son talent artistique dès son plus jeune âge. Il disait que le fait de dessiner des images l'aidait à se faire comprendre des adultes. Son premier tableau, à l'âge de 12 ans, illustrait un village suisse peint à partir d'une carte postale de son grand-père.
Entrevue des héros se racontent
Regarder toutes les vidéos des héros se racontentParticipation à la guerre de Corée
La guerre de Corée a commencé quand Zuber avait 17 ans. Il a tenté de s'enrôler, essayant de devenir parachutiste, mais a d'abord été refusé parce qu'il n'était pas assez lourd. Il a répondu : « Ils peuvent sûrement m'ajouter quelques kilos. » Le recruteur a été séduit par cette façon de penser et a inscrit Zuber. Il irait à la guerre après tout.
Arrivée en Corée
Quand il est arrivé en Corée, son unité s'est rendue à Samichon Valley et à la cote 186. En voyage, il a été frappé par le calme paisible de son nouvel environnement.
C'est à ce moment-là que les bombardements ennemis ont commencé.
Le romantisme héroïque qu'il avait à l'égard de la guerre a très vite cédé la place à la réalité de la situation. Mais, à une vitesse fulgurante, lui et son unité se sont adaptés aux conditions difficiles et, en l'espace de quelques semaines, ils ont pu résister à la tempête.
Devenir tireur d'élite
Zuber voulait être tireur d'élite, mais lorsqu'il a posé sa candidature pour le poste, on lui a dit qu'il n'y avait pas de poste vacant. Cela a changé après les batailles de la cote 355.
Au cours de cette bataille, toute l'unité de tireurs d'élite avait été anéantie par de lourds tirs d'artillerie. Ces nouveaux postes vacants ont permis à Zuber d'intégrer l'unité et celle-ci s'est rendue à un nouvel endroit appelé « The Hook », à l'extrémité sud de la vallée de Samichon. Sa tâche principale était d'éliminer les tireurs d'élite ennemis.
Blessé
Un soir, Zuber se reposait dans les tunnels sous le Hook quand est survenu un accident. Un jeune homme qui était en train d'amorcer des grenades en a accidentellement déclenché une à côté de lui. Un homme a été tué et plusieurs autres blessés, dont Zuber, qui a subi des blessures par éclats d'obus qui lui ont causé des douleurs pour le reste de sa vie.
Il a été transporté d'urgence à un hôpital de campagne mobile norvégien, puis à un poste de secours canadien, mais le besoin de tireurs d'élite a fait en sorte que sa convalescence a été de courte durée. Après seulement quelques jours de repos au Japon, il était de retour sur la ligne de front, fusil de tireur d'élite à la main et un plâtre sur la jambe.
Après la guerre de Corée
À son retour, les cicatrices de la guerre se sont rapidement manifestées. Il était devenu photographe, mais s'était rapidement installé dans un atelier pour se consacrer à la peinture.
Il gagnait bien sa vie comme peintre, mais la guerre de Corée était toujours dans ses pensées. Pour gérer les souvenirs, il a commencé à les peindre, mais il n'a jamais montré les tableaux à d'autres personnes, car il les trouvait trop personnels.
Artiste de guerre officiel
Le Musée canadien de la guerre, à la recherche d'une documentation plus visuelle de la guerre, a découvert que Zuber peignait des scènes de ses expériences. Il a donc communiqué avec lui. D'abord, un acheteur privé a acheté les tableaux de Zuber et les a donnés au musée. Plus tard, le musée a acheté directement plusieurs autres tableaux de Zuber sur la guerre de Corée.
C'est ainsi que Zuber est devenu l'artiste de guerre canadien de la guerre de Corée.
En 1990, on lui a demandé d'être l'artiste de guerre canadien officiel de la guerre du Golfe. Bien qu'il ait hésité à se rendre à nouveau dans une zone de guerre, il a fini par accepter et s'est rendu dans le golfe Persique, puis au Kosovo et en Bosnie. Au début des années 2000, on a demandé à Zuber de faire la même chose en Afghanistan, mais à ce moment-là, on lui a diagnostiqué un cancer.
Décès
Zuber a continué de peindre quelques années après le diagnostic initial, mais son état s'est aggravé. Le 30 octobre 2018, il est décédé dans son atelier. Son dernier tableau, intitulé « Forever », avait été terminé pour sa deuxième épouse. Il montrait le couple en version plus jeune, pagayant en kayak sur le lac près de chez eux.
Les tableaux de Zuber sont toujours exposés au Musée canadien de la guerre et il a été reconnu artiste du patrimoine canadien.
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