La Seconde Guerre mondiale
Quand la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939, le Fonds du Souvenir joue de nouveau un rôle de premier plan. En plus d’exécuter son mandat fondamental, le Fonds appuie l’effort de guerre dans le cadre de nombreuses activités caritatives et à caractère patriotique. De nouveau, plusieurs employés et membres s’enrôlent. Ironiquement, le nombre d’inhumations régresse durant cette période. En raison de l’économie de guerre florissante, moins d’anciens combattants vivent dans la pauvreté, et les demandes adressées au Fonds diminuent.
Durant cette période, le Fonds s’emploie aussi à d’autres activités. Le cimetière militaire de l’avenue Papineau, à Montréal, est en piètre état et nécessite des améliorations. Le cimetière est le lieu du dernier repos de soldats (et de membres de leur famille) qui ont servi dans la garnison britannique à Montréal de 1814 à 1869. Y est inhumé entre autres le lieutenant-général Sir Benjamin d’Urban, commandant en chef des forces britanniques en Amérique du Nord jusqu’à son décès, en 1849.
Après de nombreux travaux préparatoires, les restes sont transférés dans une nouvelle section du Champ d’honneur du Fonds du Souvenir. L’imposant monument marquant la tombe du lieutenant-général est également déplacé. Les tombes des soldats britanniques entourant le monument forment désormais le « cercle d’Urban ».
Cette ère constitue une autre étape importante de l’histoire du Fonds du Souvenir. Peu de temps après la guerre, en 1946, Arthur Hair meurt et il est inhumé comme il convient au Champ d’honneur après une vie d’efforts inlassables consacrés à aider ses compagnons d’armes.
Le saviez-vous?
En 1944, Le Petit Journal (un quotidien de Montréal) décrivait le Champ d’honneur national comme « l’un des plus beaux de l’Empire ».
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