Premiers pas dans les Forces

Des héros se racontent - Forces armées canadiennes

Premiers pas dans les Forces

Transcription

Notre cours à Borden c’était 8 semaines. J’ai fini les cours à Borden au mois de janvier et au mois de février, j’étais posté à Calgary. Pouvez-vous me parler du premier « posting » que vous avez eu à Calgary? Oui, c’est drôle, j’ai entré aux recrues, c’est les années qu’ils sortaient avec les uniformes de chaque, comme les marins, puis Air Force, puis Armée. Ils m’ont donné Marin quand j’ai rentré. Quand j’ai été posté à Calgary, c’était une base d’armée, je voulais changer mon uniforme, être Armée ou Air Force, ça ne me dérangeait pas, mais je ne voulais pas rester marin. Ils m’ont donné Air Force. Après mon entrainement là-bas, c’est drôle, j’avais l’uniforme Air Force mais c’est une base d’Armée. Il y avait des RSM qui ne voulaient pas que je sois sur les parades. C’était nouveau, avant ça, dans les Forces, tout le monde avait juste un uniforme, c’était vert, il n’y avait pas les trois branches. Il n’y avait pas les trois branches avant ça, c’était juste un uniforme de couleur vert. Parlez-moi un peu de votre travail, c’est quoi votre occupation et à quoi ça ressemble une journée. Dans le « Supply », j’ai commencé dans un peloton, on appelle ça « composite platoon », on avait les rations et on était en charge de l’essence et des « POL products » c’était « petroleum and lubrication ». On allait dans le champ, on faisait les rations et le POL pour la brigade de 1 Service Battalion, dans l’armée, dans l’Ouest. On travaillait juste quand on allait dans le champ. On allait dans le champ assez souvent, on allait au moins 6 mois par année. Les autres temps qu’on était sur la base à Calgary, on faisait juste comme l’entraînement. Quand on allait dans le champ, on faisait notre job. On faisait les rations dans le champ, on travaillait trois heures de file. On travaillait trois heures et après, le deuxième « crew » rentrait faire l’autre douze heures, après ça, on continuait. Ça allait vite, parce qu’on arrêtait pas. Coucher dans la « mud », il faisait 30 degrés, c’était pas confortable, mais on le faisait. Donc vous pouviez être parti pour quelques jours quand vous alliez dans le champ? On faisait deux mois. On faisait des RVs et des Waincons, on travaillait pour deux mois dans le champ. On partait au mois d’avril et on revenait à la fin de juin, avant Canada Day.

Description

Monsieur Boulanger parle de son premier déploiement comme technicien en approvisionnement à Calgary.

Claude Boulanger

Monsieur Boulanger est né à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard d’un père militaire. Il a donc voyagé beaucoup avec sa famille pour suivre les déploiements de son père, entre autres en France, en Allemagne et au Québec. Il s’est enrôlé à 20 ans à Montréal et a servi comme technicien d’approvisionnement à Calgary, Ottawa et Gagetown. Il a été déployé outre-mer sur le plateau du Golan. Il a servi 20 ans avec les Forces armées canadiennes.

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