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De mon instruction de base à l’école de pilotage

Des héros se racontent

De mon instruction de base à l’école de pilotage

Transcription
Là, c’était basic training. Puis c’était un pool. Tu attendais que... quelle place qu’un cours va finir, quel cours va finir à quel moment. Et de là je suis allé à Victoriaville, qui était un collège qu’on avait réquisitionné. Puis on était plusieurs élèves là. Et de là j’ai été à Cap-de-la-Madeleine. C’est là où j’ai fait mon premier vol, dans un Fleet Canuck. C’est ça que j’ai volé le premier. J’étais tellement green que quand ils m’ont monté dans les airs, on était à peu près mille pieds au dessus de Trois-Rivières. Puis, il y avait des nuages. Puis, j’ai demandé au gars : « De quelle place ça vient, cette fumée là. » Il dit : « C’est pas de la fumée. C’est des nuages. » Je dis : « Oh! » J’ai eu honte, mais c’était partie du jeu. Et huit heures après, il disait : « Bon ben, t’es pas pire, tu seras capable. M’va te lâcher et tu vas aller faire un circuit; décoller puis atterrir. » Interviewer : « Solo ? » Solo. Interviewer : « Après 8 heures ? » Oui, ça fait que... Interviewer : « Ça, c’est vite. » On a fait ça, mais le pire était encore à venir. Le lendemain matin, il dit, « Ouais, ton solo était bon, tout ça, t’es correct. Là à c’t’heure... » il dit : « Tu te rappelles quand - en volant - j’ai fait des spins quelques fois ? » Des spins, c’est un accident en somme, c’est une manœuvre violente qui est causée par le fait que le airflow marche plus. En fin, ben j’ai dit : « C’est correct, je vais en faire un. » Mais là tu y penses avant de le faire; tu es tout seul. Il dit : « Put your nose up and then kick the rudder... » J’ai dit : « Il y a rien qu’une chose à faire, c’est de faire ça. » Puis quand c’était fait... une fois c’était pas pire. Tu pouvais le refaire deux fois. C’était ça notre entraînement et ça, j’aimerais ça que, qu’on... J’aime pouvoir vous le dire que j’ai toujours pensé que le British Commonwealth Training Plan là, c’était une organisation excessivement bien rodée. Les pédagogues puis les, comment qu’on appelle ça, les gars qui enseignent, qui enseignent à enseigner ? Ils avaient très bien fait leur travail. C’était un entraînement si bien pensé qu’il nous a fait faire des petits pas, des petits pas à nous amener à faire une envolée de huit heures au dessus de l’Allemagne. Tout par petits bouts. Puis ce qu’on a appris, ç’a resté. Moi, j’ai vécu avec cinquante ans.
Description

Au fil d’une histoire, M. Côté raconte la progression de son apprentissage en tant que pilote tout en vantant les mérites de ses instructeurs.

Jacques Côté

M. Jacques Côté est né à Joliette (Québec). Il avait 19 ans lorsqu’il s’est enrôlé à Montréal. Il a quitté le Canada pour l’Europe à partir du port d’Halifax en 1943. À son arrivée, il a été cantonné à Bournmouth, en Angleterre. Pilote d’avions Wellington, M. Côté a été affecté au 425e Escadron, qu’on surnommait les « Alouettes », et en 1943 il a été appelé au combat. Il a participé à plus de 32 missions opérationnelles pendant son service. M. Côté est récipiendaire de la Croix du service distingué de l’Aviation en raison de ses exploits comme pilote. Il a sauvé son équipage d’attaques ennemies à plus d’une reprise. En novembre 1944, il a été affecté à Rockliffe (Ontario). M. Côté s’est retiré de l’Aviation royale du Canada en 1945. Il a été courtier jusqu’à sa retraite

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
2:50
Personne interviewée :
Jacques Côté
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Branche :
Aviation
Unité ou navire :
425e Escadron, surnommé les « Alouettes »
Grade militaire :
Sous-lieutenant d'aviation
Occupation :
Pilote

Droit d’auteur ou de reproduction

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