Sous-marin invisible!
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Information sur le média
- Moyen : Vidéo
- Propriétaire : Anciens Combattants Canada
- Durée : 1:30
- Droit d'auteur ou de reproduction
Autres capsules
6. Transporter des avions et des enfants
7. Transporter des avions et des enfants (deuxième partie)
10. Torpillé (deuxième partie)
11. Sous-marin invisible!
Détails
Sous-marin invisible!
M. Jobin explique comment un sous-marin peut devenir invisible sur les radars.
Guy Jobin
Le père de M. Jobin était chimiste dans un moulin à Chandler, en Gaspésie. Lors de la crise économique, il part travailler à Masson, en Outaouais, et la famille le rejoint 18 mois plus tard. Installé à Buckingham, la guerre est déclarée et, étant attiré par les bateaux, le jeune Guy Jobin veut s’engager dans la marine. Il fait son entraînement de base à Québec et va ensuite à Halifax pour devenir canonnier, avant de se retrouver en Colombie-Britanique. Son groupe de Canadiens part sur le porte-avion britannique HMS Nabob. Pour diverses raisons, ils descendent la côte du Pacifique, traverse le Panama, puis s’arrêtent en Virginie avant d’arriver en à Liverpool (Angleterre) où ils constatent les dégâts d’une ville bombardée pendant neuf jours par les Allemands. Ils feront ainsi plusieurs missions en eaux britanniques. Lors d’une mission en direction du Scapa Flow au nord de l’Écosse, le bateau est touché par une torpille. M. Jobin est hospitalisé quelque temps à son retour au Canada.
Transcription
Sous-marin invisibleOn avait des gars à bord qui « spotaient » des U-boat, t’sais, pis dans c’temps là, c’tait rudimentaire, on appelait ça des pings. Y avait des grandes affaire, j’ai été une fois dans leur salle, une grande salle là, pis là y voyaient... ping ping ping... sur les écrans. Aujourd’hui c’est spécialisé, pis c’est rien que comme ça qu’y savaient qu’y’n avait autour. Pis si y partait pas ses moteurs, le sous-marin, ben, tu voyais pas d’ping. C’est d’même qu’on s’est fait frapper. On savait qu’y était là, mais on savait pas où. Les Allemands l’savaient, y partaient pas leurs moteurs. Y vont passer par icit une bonne journée, passer par là. Y ont l’vé, lance la torpille, y r’descendent. Le sous-marin qui nous a torpillé nous autres, le three-five-four, c’est les avions qui l’ont eu quatre mois après, en Islande, en que’que part. Pis là y avait l’vé, y avait monté, pis fallait qui se... fallait qui lève apparemment, ça faisait un bout qu’y était là... pis c’est les avions qui l’ont eu. Pis c’qu’y ont fait avec, si tu veux l’voir là, la marine anglaise l’a récupéré – y d’vait pas être profond – pis y est exposé en Angleterre avec ses trous d’dans, pis son « maganage », ça, qui y ont fait, sur un pied d’estale dans une ville. J’aimerais ça y aller, mais j’ai pas d’argent. Juste aller l’voir... C’est lui qui nous a torpillé. Y’n a torpillé d’autres.
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