The Little Blue Forget-Me-Not (la petite fleur de myosotis bleue)

Meilleurs que les meilleurs depuis le début,
Depuis mille huit cent vingt avec Isaac Brock,
Bien avant les tombes garnies de coquelicots rouges,
Ils portaient la fleur de myosotis bleue.

Des cimetières remplis de héros morts au combat,
Et des pierres ne portant aucun nom de soldat,
Dont l’âme est au ciel depuis longtemps,
Leurs louanges sont chantées à la Porte de Menin.

Où les paroles de John McCrae résonnent toujours,
À Passchendaele où ils étaient liés par le combat,
Ils ont échangé des tirs dans les champs de Flandre,
Ils ont péri en grand nombre autour de la ville d’Ypres.

Myosotis, petite fleur de grande beauté,
Ton symbole royal se démarque fièrement,
Bleu comme les hommes loyaux qui te portaient,
Loin de leur patrie à Terre-Neuve.

À Hamel, les moutons paissent l’herbe,
Où les tranchées sont depuis enfouies sous la végétation,
Immobiles autour de l’Arbre du danger,
Sous le ciel bleu et sans nuages de la France.

Où le caribou demeure toujours vigilant,
Ou à Vimy où nos jeunes hommes se sont battus,
En mémoire de ces vaillants camarades,
Qui ont porté la fleur de myosotis bleue.

Aujourd’hui, pour l’éternité ils sommeillent seuls,
À Hamel, Monchy et à la Somme,
Sous les fleurs et les petits oiseaux chantant,
Ils reposent avec leur fleur de myosotis bleue.

Ne m’oublie pas, toute petite fleur bleue,
Elle pousse où la loyauté est forgée;
Refusant de se laisser abattre par la furie atlantique,
Élevés comme le myosotis bleu.

Ne m’oublie pas, toute petite fleur bleue,
Puisses-tu pousser sur les tombes des soldats;
Et avec le rouge écarlate du coquelicot,
Rappelle-nous les loyaux et les braves,
N’oublions pas le prix qu’ils ont payé.