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Natacha Dupuis

Natacha Dupuis a servi en tant que canonnière de véhicule blindé de reconnaissance Coyote. Elle était l’une des seules femmes de son unité.

Longeuil, Québec


Afghanistan Balkans

Enrôlement

Mme Natacha Dupuis est née le 25 mai 1979 à Longueuil, Québec. Pendant toute sa jeunesse, elle rêvait de devenir militaire. En 1997, alors âgée de 18 ans, elle s’est enrôlée dans la Réserve au sein de l’Arme blindée.

Après avoir terminé son instruction de base à Montréal et le cours de membre d’équipage à Valcartier, Mme Dupuis s’est jointe au British Columbia Regiment, où elle a suivi un cours de reconnaissance de niveau avancé. Des années plus tard, elle a rejoint la Force régulière où elle a suivi la formation de canonnier/conducteur de char Leopard et de véhicule blindé de reconnaissance Coyote.

natacha dupuis at invictus games

Natacha Dupuis en compétition aux Jeux Invictus

Pression

Elle se souvient de son entrée dans la Force régulière et de la pression qu’elle avait ressentie les premiers temps.

« Tous les gars tentaient de me décourager de me joindre à la Force régulière en me disant que c’était un emploi pour les hommes, a-t-elle confié, mais cela ne m’a pas empêchée d’aller de l’avant et de m’enrôler. » Après son entrée sans la Force régulière, Mme Dupuis a été déployée à trois reprises, une fois en Bosnie, puis deux fois en Afghanistan.


Entrevue des héros se racontent

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Enrôlement dans la réserve et ensuite dans l'armée - HTML5 Transcription

J'avais 18 ans quand je suis rentrée dans les Forces. Depuis l'âge de 12 ans que j'avais fait mon choix, que j'étais pour devenir soldat. En fait, comment ça s'est passé, jeune, je ne restais pas loin des barrages quand il y a eu la crise de Oka. C'est comme ça que j'ai été initiée, que j'ai vu pour la première fois vraiment des soldats qui se promenaient et tout ça. J'étais bien intriguée par ça. À tous les jours j'allais au barrage voir les soldats, voir les chars d'assaut. Un moment donné, ils nous ont laissé entrer dans un des chars d'assaut pour visiter et c'est là, je me souviens d'avoir entré chez moi et d'avoir dit à ma mère je vais être un soldat et je vais être dans les chars d'assaut. J'ai jamais changé d'idée. Donc c'est ça, à 18 ans je me suis enrôlée, en premier dans la réserve parce que je continuais mes études. J'ai joint la réserve dans les Royal Canadian Hussars à Montréal. Ensuite, le cours de métiers, j'ai fait à Valcartier. Puis après ça, j'ai décidé de déménager. Je suis déménagée à Vancouver, donc j'ai transféré de régiment, j'ai été dans le British Columbia Regiment, un autre régiment blindé. J'ai resté là peut-être deux ans puis j'ai décidé d'entrer dans les forces régulières pour joindre le Royal Canadian Dragoons. J'ai fait les cadets comme pour 5 ans dans un régiment blindé de cadets, parce que c'est ça qui m'intéressait, pour ensuite joindre. La réaction c'est plus de la fierté, ma mère a toujours été très fière de mon service militaire et puis de l'encouragement de la part de la famille.


Frères et sœurs

Elle s’est rapidement sentie à sa place au sein des Forces armées canadiennes. En parlant de sa mission en Afghanistan, elle a indiqué qu’elle était la seule femme et qu’elle dormait dans une immense tente ouverte remplie de lits, pour elle et les autres soldats.

« Je voyais cela comme une relation entre frères et sœurs; même si nous ne sommes pas toujours sur la même longueur d’onde, à la fin de la journée, il y a un lien qui nous unit. »

Canonnier de véhicule blindé Coyote en Afghanistan

Mme Dupuis indique qu’une journée normale pour un canonnier de véhicule blindé Coyote canadien en Afghanistan comprenait une série de tâches différentes, comme établir des barrages routiers, patrouiller dans les villages, rencontrer les habitants locaux et neutraliser des IED le long des routes.

« Je suis très fière de ce que nous avons accompli et j’espère que nous avons véritablement aidé les gens là‑bas », a-t‑elle ajouté, tout en se remémorant les bonnes nouvelles qu'elle avait lues dans les journaux et en repensant au moment où elle avait vu les jeunes filles afghanes qui, pour la première fois, pouvait aller à l’école.

« Récemment, j’ai vu un contingent de femmes de l’Armée afghane et je me suis dit : Wow! Cela aurait été inimaginable à l’époque où j’étais là‑bas. »

Regarder en avant

Atteinte d’un trouble de stress post-traumatique, Mme Dupuis a été libérée pour raisons médicales. Elle est maintenant tournée vers l’avenir, mais demeure fière de ses années de service. Elle participe à la Course de l’Armée du Canada et est fière membre de l’organisme Sans Limites.

Lorsqu’on lui a demandé si elle referait le même cheminement de carrière si elle le pouvait, Mme Dupuis a répondu : « J’aimais beaucoup mon travail… et je recommencerais demain matin. »


Lieux de service

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