Soldat Sarah Mizzi

Depuis son plus jeune âge, Sarah Mizzi, originaire de l’Ontario, a toujours aimé vivre de nouvelles aventures. Amatrice de plein air et passionnée de voyages, elle s’est enrôlée dans l’armée en 2019 à l’âge de 25 ans après avoir assisté à un salon de recrutement local. « J’avais toujours voulu voyager et aider ma collectivité. Qu’il s’agisse d’aider les autres à l’étranger ou au pays, c’est quelque chose qui m’a toujours passionnée. »

Sans hésiter, elle s’est engagée dans sa nouvelle aventure. Pour commencer, elle a fait son instruction de base, où elle a dû s’habituer à se lever à 5 h et à faire son lit au carré avec des plis de trente centimètres. « Vos inspections doivent se dérouler d’une certaine manière. C’est très strict… cela a en quelque sorte été un choc culturel. »

Après son instruction de base, elle a entamé sa Période de développement – Infanterie (PD 1-Inf) à la base des Forces canadiennes Meaford et a été affectée au 3^e Bataillon du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (3PPCLI) en mars 2021. Peu après, elle est partie en mission pour sa première opération nationale.

Ce fut enrichissant sur le plan personnel et sur le plan professionnel. Je m’étais engagée à aider ma communauté et c’est quelque chose que je referais sans hésiter.

La hausse des températures printanières causant d’importantes inondations au Yukon, 100 membres du 3PPCLI ont été envoyés pour aider aux efforts de lutte contre les inondations. Sarah Mizzi était la seule femme fantassin.

Bien préparée pour la mission, elle a lacé ses bottes et s’est mise au travail. « Ce fut un peu un choc quand nous sommes arrivés là-bas de voir certaines des inondations… mais nous avons mis en place la bonne infrastructure, rempli des sacs de sable et fait des digues pour sauver les maisons de ces personnes. » Elle a passé 10 à 12 heures par jour à remplir, distribuer et placer des sacs de sable pour protéger les infrastructures essentielles et à effectuer des contrôles de bien-être sur les résidents. Elle a également travaillé aux côtés d’entrepreneurs civils et de l’organisme Yukon First Nations Wildfire, soulignant leur travail acharné et leur dévouement envers leur communauté en expliquant le travail qu’ils ont accompli.

Pour Sarah Mizzi, son expérience à ce jour est exactement ce qu’elle recherchait lorsqu’elle s’est enrôlée. « Ce fut enrichissant sur le plan personnel et sur le plan professionnel. Je m’étais engagée à aider ma communauté et c’est quelque chose que je referais sans hésiter. »

« Je veux être une femme confiante et un bon modèle pour les autres femmes qui veulent entreprendre cette carrière. »

Jeune femme certes timide mais déterminée dans les FAC, Sarah Mizzi cherche encore ses repères dans la vie et dans sa carrière. Après avoir fait son instruction de base, sa PD1-Inf et une opération nationale, elle a hâte de voir ce qui l’attend. Elle attribue sa nouvelle confiance et sa capacité de s’exprimer à son temps dans l’armée. « Je trouve que j’ai plus de facilité à m’exprimer. J’avais toujours été une personne tranquille, mais maintenant je sens que je suis capable de prendre ma place… Je veux être une femme confiante et un bon modèle pour les autres femmes qui veulent entreprendre cette carrière. »

Comme beaucoup de femmes pionnières avant elle, Sarah Mizzi est dévouée et déterminée à créer un environnement de travail sûr et équitable pour les femmes dans l’armée.

Avec courage, intégrité et loyauté, Sarah Mizzi laisse sa marque. Elle est l’une de nos membres des Forces armées canadiennes. Découvrez d’autres histoires.