Les premières semaines, c’est une adaptation

Des héros se racontent - Forces armées canadiennes

Les premières semaines, c’est une adaptation

Transcription

La première journée? Oui...Quand je suis arrivée aux recrues? Oui, est-ce que ça a été ce que tu pensais? Wow! Ça a été un choc au début là. En mettant les pieds dans (Méga), c’est un choc là. C’est un autre monde. C’est complètement autre chose. Moi, j’étais super contente d’arriver là. Je me suis fait dire assez rapidement là que c’était fini, le party était fini, que là il fallait se mettre au pas. On a embarqué dans le rôle. Ça n’a pas été long …C’est une game un peu pour les recrues. C’est d’embarquer dedans puis une fois dedans, ça roule. J’ai aimé ça, moi. Pour les Canadiens qui ne se sont jamais enrôlés ou qui n’ont pas de grande expérience, est-ce que vous pouvez expliquer un petit peu de ce qui se passe quand tu t’enrôles au commencement, ton entrainement, ta formation. Les recrues? Oui. Wow. En fait c’est beaucoup, ils font, je ne dirais pas un endoctrinement, mais c’est un peu dur comme mot là. Je dirais plus, mais ils essaient de nous rentrer dans la mentalité des militaires, dans le corps. On arrive comme civils avec notre bagage de vie, la façon qu’on a été élevé puis tout ça. Puis l’armée, eux-autres ils ont une façon de fonctionner qu’il faut suivre. Fait que c’est certain qu’au départ, les premières semaines, c’est une adaptation, mais on rentre assez vite dedans. C’est peut-être pour ça aussi qu’après, quand qu’on sort des Forces après plusieurs années, on a l’impression de perdre un peu la famille. On a la difficulté à se retrouver au civil et on est un peu perdu, je dirais, au départ là parce que on ne parle pas le même langage. C’est difficile à expliquer mais je pense que c’est ça qui se crée aux recrues, en fait, oui. Bien moi, au départ, quand j’ai appliqué, j’avais appliqué pour un métier de combat, fantassin. J’avais appliqué aussi pour m’en aller « tech avian », puis comme commis, puis ils m’ont appelé pour être commis. Fait que je me suis en allée en administration. J’ai fait mes recrues. Après mes recrues, ils m’ont envoyé à Borden, en Ontario faire la spécialisation là en administration pour les Forces. Dans le fond, c’était peut-être mieux comme ça car fantassin c’est, j’aurais aimé ça aussi, c’est beaucoup d’action, mais pour une femme, c’est quelque chose. C’est bien fait. J’ai bien aimé ça, l’administration, oui.

Description

Madame Boutin nous parle de ses premiers pas dans les Forces, de ses impressions lorsqu’elle a fait le cours de recrues et du métier qu’elle a choisi.

Isabelle Boutin

Madame Boutin a servi en tant que commis de soutien à la gestion des ressources (commis SGR) pour l’Aviation royale canadienne. Elle croit que le sport et la famille militaire l’ont aidée à surmonter les obstacles tels que les difficultés au travail et des problèmes de santé, en lui permettant de s’évader et de s’adapter à ses nouvelles limites.

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