Apprendre du passé
La force francophone
Transcription
Apprendre du passé
C’est drôle, moi, quand j’étais jeune, j’ai appris beaucoup des soldats.
J’ai pas été à l’école pour me montrer ça, mais j’ai appris de moi-même,
de Vimy Ridge. J’en entendais parler souvent parce qu’il y avait
beaucoup de soldats. Quand que j’étais jeune, j’ai passé une partie de ma vie
dans la Gaspésie, après que la crise a venue pis j’entendais parler
de Vimy Ridge. J’ai jamais pensé que je pouvais aller à Vimy Ridge.
Mais j’étais content d’aller visiter Vimy Ridge. Puis, chercher
dans les livres pour des gens qui sont morts que j’ai trouvés.
Il y a des grands livres là-bas. On peut trouver une personne
si c’est pas un soldat de nom connu comme qui a le monument à Ottawa,
il y a beaucoup de soldats non connus. Ils ont jamais trouvé
assez pour être capable de faire l’identification et puis là, ce monde-là,
ils sont là comme soldier of the unknown. The tomb of the unknown
soldiers in English, in Ottawa. Ça, ça fait que ce mon de-là, jamais que personne
va savoir où c’est qu’il est. Mais moi j’aimerais bien que les écoles
auraient une secousse pour montrer, pas besoin de faire des enfants avoir peur,
mais leur montrer que, aujourd’hui si on, c’est un bon pays,
le Canada. C’est le meilleur pays du monde. On a toutes
les choses, les minérals, l’eau, le bois que des autres pays aimeraient
bien avoir. Si on va surtout, si on s’en va dans l’ouest du,
du pays, pas dans le Canada, dans l’est, je devrais dire,
en Europe, puis ces endroits-là. Ils ont pas un beau terrain comme
on a ici. On a un gros pays avec trente et un ou trente-deux millions
de personnes qu’on peut mettre facilement deux cents millions.
On a du bois, de la pêche, du poisson, des minérals, on a tout.
On a tout, on a le meilleur pays du monde.
Ils devraient apprécier ça les jeunes enfants. Mais, que c’est
libre, pourquoi? Parce que dans deux guerre, aussi la première guerre,
des gens ont été défendre leur patrie pour que ses
petits-enfants aujourd’hui sont libres pour aller à l’école puis apprendre
à la place de se chicaner puis brûler un drapeau d’ici,
puis un drapeau de là, puis… s’accorder. Puis des gens qui viennent ici,
moi je crois qu’ils devraient accepter notre manière de vivre. Parce qu’on a bien
vécu jusqu’ici, en s’aidant puis en faisant les sacrifice
qu’il falalit faire pour garder notre pays libre. Puis, si qu’ils font
la même chose, de travailler pour le bien du pays et
non pour le bien de leurs poches.
Description
M. Silver porte une réflexion sur le fait de vivre dans un pays libre comme le Canada après deux guerres mondiales.
Normand Silver
M. Silver est né à Montréal. Son père est décédé alors qu’il n’avait que trois ans. Il est allé vivre chez ses grands-parents en Gaspésie durant quelques années. Lorsque la guerre est déclarée, il veut s’engager comme pilote d’avion mais il ne possède pas assez d’instruction pour devenir pilote, il s’enrôle dans la marine en 1942. Il fait sa formation de base à Montréal. Il travaille sur des bateaux de guerre dans la chaufferie (boiler room), endroit situé en bas du bateau renfermant les appareils de production de chaleur et d’énergie. Il a quitté la marine en novembre 1945.
Catégories
- Médium :
- Vidéo
- Propriétaire :
- Anciens Combattants Canada
- Durée :
- 3:12
- Personne interviewée :
- Normand Silver
- Guerre ou mission :
- Seconde Guerre mondiale
- Branche :
- Marine
- Occupation :
- Graisseur
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- Date de modification :