Messages au jeunes
Des héros se racontent
Transcription
Interviewer : Pour vous, si vous aviez à parler à des gens...
est-ce que vous avez eu la chance d’entrer dans les écoles puis
de parler aux jeunes?
Oui, j’ai fait ça souvent, plusieurs années, autour du 11
novembre. On va voir les écoliers puis on leur raconte des
histoires de guerre. On a des vétérans qui viennent avec nous
autres des fois, puis on a différentes sections. Il y en a qui
vont nous parler de la guerre qu’ils ont fait quand ils étaient
sur des bateaux sur l’Atlantique. Il y en a d’autres qui vont
nous parler de quand ils étaient en France ou bien en
Belgique... des endroits de même. Puis il y en a qui étaient
rien qu’au Canada... qui ont fait leur service au Canada. Il y
en a qui étaient pâtissiers puis ils nous montraient
comment ils faisaient leurs pâtisseries et leurs tartes,
puis des choses de même.
Interviewer : Puis, des histoires... quelles qui... c’est quoi
la réaction des gens?
On a une très bonne réaction parce qu’on est... on reçoit
toujours des belles lettres de remerciement par après. Et puis
on est toujours réinvité pour y retourner. Et puis... on
s’aperçoit qu’on va là puis que les gens s’impliquent pas mal
parce qu’ils nous demandent toujours « On peux-tu prendre un
coquelicot avec nous autres? » ces affaires-là. « On peux-tu
avoir des coquelicots? » On va leur porter des coquelicots puis
franchement quasiment tous les élèves portent un coquelicot
quand on y va.
Interviewer : Croyez-vous que c’est important d’aller dans les
écoles comme ça?
Pourquoi c’est important? À mon point de vue à moi, c’est
important les écoles puis c’est important aussi que ces gens-là
se joignent à un corps de cadets. Il me semble que c’est un
entraînement ça que... qu’ils peuvent avoir dans les cadets là
qui... qui va certainement aider dans leurs avenirs.
Interviewer : Comment?
Bien... ils reçoivent un entraînement, ils connaissent qu’est-ce
qui était... une personne qui est là pour leur aider, tu sais.
Ils sont... pas des contrôleurs mais ils sont... ils vont donner
une expérience de la vie un peu mieux, qu’est-ce que la
responsabilité. Qu’eux autres même peuvent prendre leurs
responsabilités eux autres même. Puis je pense que les cadets
ça aide bien gros.
Description
Selon M. Garceau il ne suffit pas de parler des militaires, il faut se joindre à eux.
Gaston Garceau
Né à Hull (Québec) M. Garceau fait partie d’une famille de 10 enfants dont 6 joindront les forces armées canadiennes. Après s’être enrôlé dans l’Aviation Royale canadienne, M. Garceau subit un accident au doigt qui l’oblige à faire sa carrière militaire dans le domaine de l’administration, au Canada. Il ne verra pas le front ou même l’Europe avant de devenir président national de la Légion canadienne après la Seconde Guerre mondiale.
Catégories
- Médium :
- Vidéo
- Propriétaire :
- Anciens Combattants Canada
- Durée :
- 2:24
- Personne interviewée :
- Gaston Garceau
- Guerre ou mission :
- Seconde Guerre mondiale
- Branche :
- Aviation
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- Date de modification :