Pour jamais que l’on oublie
La force francophone
Pour jamais que l’on oublie
POUR JAMAIS QUE L'ON OUBLIE
Mon autr' fille, qui a deux jeunes, le jeune qui est au secondaire,
le jeune de 13 ans, disait justement que, lui, la guerre, y savait pas c'que c'était.
C'est malheureux parc'que, ces enfants-là, c't'une partie d'l'histoire qu'y devraient connaître.
Oui. Mais j'pense qu'y a une amélioration de c'côté-là parc'que justement, l'aur' fois,
j'voyais dans les... l'année des vétérans, là... j'voyais qu'des vétérans
allaient donner des conférences dans les écoles.
MES ENFANTS, JE VOUS LÈGUE MON ALBUM SOUVENIR
J'ai préparé ça pour mes enfants. Mes enfants me reprochaient de pas
avoir d'album, de rien avoir à leur laisser. Mes enfants me questionnaient.
On en parlait pas, mon mari et moi, j'pense qu'on a
été vingt ans sans en parler d'vant les enfants. On en parlait jamais.
Et puis, les enfants, ce sont des adultes maintenant, pis mes enfants voulaient
savoir c'qui s'était passé, puis ils aiment ça en parler. Quand j'leur ai dit que vous étiez pour
venir m'interviewer, j'ai dit à l'aînée d'mes filles, ah !
j'voulais pas recommencer ça, pis elle m'a dit : « Maman !
Fais-le donc... » Donc, c'est c'qui m'a décidé.
J'pense qu'eux, y veulent avoir des souv'nirs aussi et puis y veulent
savoir un peu c'qui s'passait, comment ça s'passait.
JE VOUS LÈGUE AUSSI CETTE RÉFLEXION
Mes p'tits enfants, j'espère qu'vous allez apprendre c'que c'était qu'la guerre,
puis quelqu'un va vous raconter c'que les Canadiens ont fait en 39-45 pour vous donner
maintenant, une vie plus confortable, peut-être, et plus libre...
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