Présentation du comité d’évaluation du Conseil des vétéranes

Nous sommes heureux d’annoncer et de présenter le comité d’évaluation de notre premier Conseil des vétéranes. Nous avons aussi le plaisir de partager avec vous les biographies de ces femmes incroyables.

Les membres du comité d’évaluation examineront les candidatures rendues anonymes et rencontreront les candidates pour un café-rencontre virtuel. Le comité recommandera ensuite des candidates pour le premier Conseil des vétéranes.

Nous remercions les membres de notre comité d’évaluation pour leur bénévolat et leur volonté de s’impliquer dans cet important processus. Nous remercions aussi toutes nos incroyables candidates pour leur enthousiasme et leur intérêt, et pour le temps qu’elles ont pris à soumettre leur candidature.

Pour toute demande de renseignements concernant le Conseil des vétéranes, veuillez communiquer avec nous par courriel.

Conseil d’évaluation du Conseil des vétéranes

L’honorable Sénatrice Bev Busson, CM COM OBC (Commissionnaire)

Bev Busson

Bev Busson, qui a été assermentée au Sénat le 27 septembre 2018, a fièrement ouvert la voie aux femmes sur le marché du travail.

Née en Nouvelle-Écosse, elle a d’abord obtenu un diplôme du Collège des enseignants de la Nouvelle-Écosse avant de se joindre à la première cohorte de femmes à intégrer la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Détentrice d’un diplôme en droit de l’Université de la Colombie-Britannique, Bev a connu une carrière à titre de policière jalonnée de nombreuses premières. Elle y a occupé divers postes aux tâches variées : d’abord policière en uniforme, elle s’est ensuite vu confier des enquêtes sur les fraudes, les drogues et les crimes graves, devenant ainsi l’une des premières femmes à travailler en tenue civile.

Bev a gravi les échelons pour devenir successivement la première femme officière brevetée, la première femme agente de la Police criminelle, la première femme commandante divisionnaire d’une province et la première femme sous-commissaire d’une région. En 2006, le Réseau des femmes exécutives l’a nommée l’une des femmes les plus influentes du Canada en raison de sa lutte contre les obstacles liés au sexe et de son expertise croissante en matière de sécurité. La même année, elle est devenue la 21e commissaire de la GRC et la première femme à la tête de cette organisation.

Après avoir pris sa retraite de la GRC, Bev a été membre du Conseil de mise en œuvre de la réforme à la GRC et conseillère en matière de sécurité nationale auprès du gouvernement, entre autres choses. Elle a également été bénévole pour de nombreuses initiatives, notamment à titre de directrice de l’Institut de la magistrature de la Colombie-Britannique et de directrice de la Fondation de l’Okanagan College. Elle a aussi pris part au programme de mentorat du Réseau des femmes exécutives.

Pour sa contribution à l’application de la loi et à la sécurité canadienne, Bev Busson a été nommée au grade de Commandeur de l’Ordre du mérite des corps policiers par la gouverneure générale, a reçu la Mention élogieuse du vice-chef d’état-major de la Défense ainsi que l’Ordre de la Colombie-Britannique, et a finalement été nommée membre de l’Ordre du Canada.

Nicole Crevier

Nicole Crevier

Nicole est née et a grandi à Winnipeg. Elle s’est enrôlée dans l’armée en 1988 à l’âge de 23 ans. Le jour du Souvenir, en 1988, elle a été envoyée à Cornwallis. C’est là qu’elle a rencontré son amie de toujours, Trudi Fontaine, qui a elle aussi survécu à la purge.

Nicole a obtenu son diplôme à Cornwallis en février 1989 et a rejoint la Base des Forces canadiennes (BFC) Kingston pour commencer son instruction en électronique axée sur le rendement (IEAR). Au cours de cette année-là, Trudi et Nicole ont été soupçonnées d’être homosexuelles. Elles ont toutes deux été interrogées, suspendues de leur instruction et, à la fin de l’année, renvoyées chez elles, en vertu de l’article 5D de l’OAFC 19-20, parce qu’elles n’étaient pas aptes à la vie militaire.

Nicole a rencontré son épouse Céline en 1994. Les premières années de leur relation ont été très stressantes, car Céline était une militaire active. Les lois commençaient à changer, mais elles devaient demeurer prudentes vis-à-vis de leurs collègues de travail.

Dix ans après sa libération, elle est retournée au collège pour étudier le dessin, et elle est aujourd’hui spécialiste principale en modélisation des données du bâtiment (MDB) chez WSP Canada.

Caporale(à la retraite) Jane Hall

Jane Hall

Jane Hall (née Greenwood) a servi pendant 21 ans dans la GRC, de 1977 à 1998. Son dernier poste était celui de sous-officier de la formation (Cpl) pour le détachement de Surrey. Elle est l’auteure de The Redwall; a Woman in the RCMP, 2007, General Store Publishing House. Elle été présidente de l’équipe Women in Leadership : Public Safety Leadership Development Consortium de 2009-2013, présidente du Conseil des femmes de l’Association des anciens de la GRC 2013-présent, ancienne présidente de Police Futurists International (PFI) 2018-2019, membre du Réseau de recherche et d’engagement des vétérans (RREV) 2019-présent. Elle est actuellement chargée de cours pour le programme du Law Enforcement Institute of Texas (LEMIT) sur la culture organisationnelle de la police, le changement organisationnel et les dilemmes éthiques, et a écrit des articles de magazines et des livres blancs.

Né à Wolfe Island, en Ontario, elle est diplômée de l’Université Queens (B.A. en 1976 et B. Ed. en 1977), et a ensuite intégré la GRC. Après avoir travaillé à la GRC, elle a consacré des années d’études et de recherche à développer une compréhension analytique de la culture policière, militaire et gouvernementale et à trouver des moyens d’y apporter des changements positifs. À cette fin, elle a coordonné un projet de recherche en partenariat avec Stephen Hennessy, Ph. D., Cloud State University et Myers Briggs-Police Leadership, Culture, Personality and Promotion, en plus de travailler avec la haute direction de la GRC et des FAC sur l’élaboration de stratégies pour aborder les abus de pouvoir.

Jane a reçu la médaille de long service de la GRC (1997) ainsi que la bourse Paul Harris Fellow pour le travail humanitaire avec Rotary International. Elle a été présélectionnée pour le prix Edna Stabler pour la créativité dans le domaine de la non-fiction, Université Sir Wilfrid Laurier.

Capitaine de vaisseau (à la retraite) Sandra Jalonen, C.D 1, Baccalauréat, M.B.A., LCS

Sandra Jalonen

Sandra est la directrice des opérations à Bayshore Medical Personnel.

Elle a 31 ans d’expérience dans les Forces armées canadiennes, dont la majorité a été consacrée aux Services de santé des Forces canadiennes.

Son dévouement à l’administration des soins de santé au sein de l’armée l’a amenée à occuper des postes de direction axés sur la planification opérationnelle et le commandement. L’une des expériences les plus mémorables de Sandra a été de se retrouver dans des situations difficiles aux côtés de ses camarades.

À Bayshore, le rôle de Sandra consiste à aider les institutions fédérales telles que l’armée, la police, Anciens Combattants Canada, les établissements correctionnels et d’autres à recruter des professionnels de la santé, ainsi qu’à les maintenir en poste et à leur fournir un soutien en matière de ressources humaines. Ce rôle va au-delà de la simple prestation de soins de santé, car Sandra explique qu’il inclut le bien-être et le développement de carrière des professionnels de la santé au sein de Bayshore.

Premier maître de 2e classe Rachel McCarthy

Rachel McCarthy

Alors qu’elle étudiait pour obtenir une licence en sciences (avec mention) et un diplôme en éducation à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard (UPEI), Rachel a également joué dans l’équipe féminine de football de cette université. Pendant ses études universitaires, elle s’est engagée dans la Réserve de la Marine royale canadienne (RESNAV) en tant que communicatrice navale. Cela l’a amenée à faire de la voile sur la côte est du Canada et aux États-Unis et à voyager dans le monde entier en jouant dans l’équipe militaire canadienne de football féminin.

Au début de sa carrière d’enseignante à l’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.), Rachel a enseigné et entraîné dans les écoles secondaires de l’Î.-P.-É. Décidant de s’éloigner de la salle de classe pour élever sa jeune famille, elle a continué à servir à temps partiel dans la RESNAV.

Actuellement, dans sa 20e année au sein des Forces armées, elle est chef des opérations et présidente de l’équipe consultative du commandement sur la diversité et l’inclusion au NCSM Queen Charlotte à Charlottetown (Î.-P.-É.). Elle aime également s’entraîner et participer à des compétitions avec l’équipe de course des Forces armées canadiennes.

Résidant à Kensington (Î.-P.-É.) avec son mari et ses cinq enfants, Rachel siège en tant que conseillère élue au conseil d’administration de la Direction des écoles publiques de l’Î.-P.-É., s’implique dans le soccer pour les jeunes en tant qu’entraîneuse bénévole et est la dirigeante générale du club 4H de Kensington.

L’honorable sénatrice Rebecca Patterson

Rebecca Patterson

La contre-amirale (retraitée) l’honorable Rebecca Patterson, O.M.M., M.S.M., C.D., est une ancienne militaire comptant 34 années de service au sein des Forces armées canadiennes.

Infirmière autorisée de formation, la sénatrice Patterson a connu une carrière enrichissante au sein des Forces armées canadiennes (FAC). Elle a travaillé comme prestataire de soins de santé et cadre supérieure dans le domaine de la santé, où elle a assuré la prestation de soins de santé militaires et de programmes d’éducation et de formation, et a été chargée de la planification opérationnelle et stratégique, tant au Canada que dans le cadre de déploiements à l’étranger. Lors de sa promotion au grade d’officier général, elle est devenue la première personne ayant une formation d’infirmière militaire à accéder à cet échelon.

Animée par sa passion pour le service, la sénatrice Patterson a joué un rôle de premier plan dans de nombreux domaines au sein des Forces armées canadiennes. Qu’il s’agisse de son rôle de championne de la Défense pour les femmes, de la lutte contre l’inconduite sexuelle et des efforts pour changer la culture au sein des FAC, ou du commandement du 14e système de santé du Canada – le Service de santé des Forces canadiennes au plus fort de la pandémie de COVID-19, elle s’est toujours efforcée de créer des environnements de travail sains et d’élever les autres. Elle est une ardente défenseure de la transformation de la culture et de l’élimination des comportements nuisibles.

La sénatrice Patterson s’est vu décerner la Médaille du service méritoire par le gouverneur général du Canada en 2014, et a été nommée officier de l’Ordre du mérite militaire en 2018. Elle a également reçu de nombreuses autres distinctions et récompenses, dont le Prix du premier ministre de l’Ontario pour l’excellence en sciences de la santé pour les diplômés des collèges de l’Ontario et le Niagara College Canada Distinguished Alumni Award. Elle demeure une membre active du Collège des infirmières et infirmiers de l’Ontario, du Collège canadien des leaders en santé, et de l’Association du Service de santé royal canadien.

La sénatrice Patterson est la première vétérane des Forces armées canadiennes à être nommée au Sénat du Canada, où elle reste déterminée à servir la population canadienne et à veiller à ce que les intérêts des membres des FAC, de leurs proches et des vétérans soient entendus. Elle vit à Ottawa avec sa famille.

Martine Roy, CM

Martine Roy

Martine Roy est la présidente du conseil d’administration du Fonds Purge LGBT.

Martine Roy est directrice régionale du développement des affaires 2ELGBTQ+ pour le Québec et l’Est du Canada à la Banque TD. Elle s’est engagée à combler le fossé entre la communauté 2ELGBTQ+ et le milieu de travail. Elle a travaillé pendant 20 ans chez IBM, où elle a occupé des postes de coordinatrice de la résolution des incidents importants et de gestionnaire de compte. Chez IBM, elle a mis en place des groupes de ressources pour soutenir les employés 2ELGBTQ+ et s’est profondément engagée à sensibiliser le personnel et la direction aux réalités des employés 2ELGBTQ+ et à promouvoir un lieu de travail inclusif.

Congédiée des Forces armées canadiennes pour son homosexualité à 19 ans, Martine a mené le recours collectif qui s’est conclu par des excuses du gouvernement fédéral en 2017. Elle a siégé comme membre au conseil d’administration de Fierté au travail Canada durant 10 ans, organisme basé à Toronto qu’elle a fondé avec sept autres personnes. Elle a également été présidente de la Fondation Émergence jusqu’en 2015.

Au fil des années, leader de l’inclusion en milieu de travail, Martine a reçu de nombreux prix et distinctions. En 2017, elle s’est vue décerner la Médaille de l’Assemblée nationale du Québec. En 2023, Martine Roy a été nommée membre de l’Ordre du Canada pour ses efforts inlassables en tant que leader, activiste et défenseure de la diversité, de l’inclusion et de l’équité dans les communautés 2ELGBTQ+ du Canada.

Capitaine de vaisseau (à la retraite) Andrea Siew

Andrea Siew

Andrea a servi pendant 28 ans dans les Forces armées canadiennes (FAC) en tant qu’officière du renseignement de la Marine. Tout au long de sa carrière au sein des FAC, elle a occupé une grande variété de postes stimulants au sein de divers états-majors opérationnels et stratégiques. Elle a notamment assumé les fonctions d’officière du renseignement de l’escadre, d’analyste du renseignement de la Marine, d’officière du renseignement du Commandement, de gestionnaire des besoins en matière de renseignement, de directrice adjointe – Analyse stratégique et de conseillère du Service du renseignement. À titre de conseillère du Service du renseignement, elle a eu le privilège de rencontrer les hommes et les femmes extraordinaires du Service du renseignement. Elle s’est également occupée de questions complexes liées au renseignement, lesquelles avaient une incidence sur l’avenir du Service et la fonction du renseignement de défense.

Andrea a pris sa retraite de la Force régulière en décembre 2003, puis s’est enrôlée de nouveau comme réserviste en octobre 2005. Elle a été promue commodore, puis nommée directrice générale – Renseignement sur les transmissions militaires au Centre de la sécurité des télécommunications (CST) jusqu’à sa retraite en 2008. Pendant sa nomination, elle a fourni des conseils essentiels à la mission et a assuré un soutien stratégique au CST et à l’entreprise du renseignement de défense axés sur le renseignement sur les transmissions (SIGINT) pour les opérations classiques et spéciales, y compris le soutien SIGINT à la mission en Afghanistan.

Depuis 2008, elle continue de défendre avec passion les intérêts des militaires canadiens malades et blessés, des vétérans et de leur famille. Elle a dirigé le Réseau du Bureau d’entraide de la Direction nationale de la Légion royale canadienne et a fourni des conseils stratégiques à l’Association nationale des retraités fédéraux. Elle a également travaillé en tant que conseillère principale en matière de politique au sein du Bureau de l’ombud des vétérans (BOV), où elle a dirigé des équipes de recherche stratégique. Ses domaines de travail comprenaient la transition vers la vie civile, l’analyse des avantages financiers, le soutien aux familles, la santé mentale et la santé des femmes.

Andrea a été l’une des premières au Canada à parler des défis et des besoins des vétéranes et de la nécessité d’une recherche fondée sur le sexe et le genre pour éclairer les politiques. En 2014, elle a parlé de ces mêmes questions devant le Sénat dans le cadre de leur étude sur la transition vers la vie civile.

En tant que bénévole, elle s’engage sur des questions clés liées à la défense et à la sécurité du Canada en tant que présidente du Comité de défense et de sécurité de la Légion royale canadienne, directrice de la Fondation nationale de la Légion, et membre du Réseau de recherche et d’engagement des vétéranes (RREV) et du Réseau des femmes, de la paix et de la sécurité – Canada.

Elle est également très fière de soutenir et de défendre les membres de l’entreprise du renseignement de défense en tant qu’ancienne présidente de l’Association canadienne du renseignement militaire et d’avoir été nommée colonelle commandante du Service du renseignement en juin 2020.