La camaraderie

Des héros se racontent

La camaraderie

Transcription

Pouvez-vous nous parler de la camaraderie au sein de votre unité et de votre groupe? C’était très fort. C’était très, très fort. J’ai gardé des très bons liens avec ces gars-là. Moi, j’étais commandant de section là-bas puis il ya vait un jeune qui travaillait avec moi, il m’a fait part du fait qu’il était en train de se faire laisser, à Québec. Sa conjointe était en train de vider les lieux, dans le fond. Elle partait avec un peu tout. Là, lui, il partait en patrouille, ce soir même. Je voyais qu’il était préoccupé, mais là-bas tu ne peux pas avoir la tête à Québec pendant que tu es là-bas. J’ai dit tu vas rester ici, tu vas régler tes affaires, et tu reviens quand tu vas être correct. En attendant, je vais « dispatcher » tes shifts à d’autres gars, ce n’est pas grave, ça ne me dérange pas. Occupe-toi, fais tes choses, reviens correct, reviens la tête claire, règle tes affaires. Donc, la camaraderie, c’était ce que je préconisais beaucoup au sein de ma section aussi.

Description

M. Aubé parle de l’importance de la camaraderie avec un exemple lors d’un déploiement.

Étienne Aubé

Monsieur Aubé est né en 1981 à Drummondville, au Québec. À l’âge de 18 ans, il cherchait une carrière qui le mettrait au défi. Il ne connaissait pas beaucoup la vie militaire mais un ami l’a convaincu de s’enrôler dans les Forces armées canadiennes. Au début, il pensait que partir à l’étranger signifiait aller participer à la guerre. Après deux déploiements en Afghanistan en tant que sapeur de combat, il a compris qu’un rôle principal des Forces est d’aider les personnes marginalisées et de changer des vies. En juillet 2009, M. Aubé a presque perdu la vie quand il a marché sur un dispositif explosif improvisé. En retournant au Canada, il a reçu une aide précieuse du programme Sans Limites, ce qui l’a aidé à relever de nouveaux défis, y compris participer aux Jeux Invictus 2017.

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