Les femmes au sein des Forces armées canadiennes - La réussite d’une génération
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Transcription
Le Canada est un pays où il n’y a pas d’obstacles
à l’emploi des femmes dans les forces armées.
Les attitudes et les lois ont limité les possibilités
des femmes en uniforme - mais plus maintenant :
des milliers d’entre elles
servent aujourd’hui le Canada avec fierté.
Bien que les attitudes des sociétés à l’égard des femmes
dans les forces armées évoluent et que les changements
dans la loi aient entraîné l’ouverture
de toutes les professions
des Forces armées canadiennes, ce sont les femmes
qui ont choisi de saisir ces occasions.
Leur travail collectif
et leur succès nous ont menés jusque-là.
Rien de tout cela n’aurait été possible
si les forces armées n’avaient pas ouvert
les portes du Collège militaire royal du Canada…
Autorisé les femmes à voler des jets…
À servir à bord des navires…
À devenir un Snowbird et un Skyhawk
À commander la garde de la reine…
L’atteinte de ces succès a pris plus d’un siècle.
Les femmes ont d’abord servi dans
des rôles de soins infirmiers
pendant la rébellion du Nord-Ouest,
la guerre sud-africaine
et la Première Guerre mondiale.
30 000 femmes travaillaient sur le front intérieur
dans des usines produisant des armes et des munitions,
dans des fermes familiales,
ou exerçaient du travail de bureau.
À l’époque, c’était un moyen acceptable pour les femmes
de contribuer à l’effort de guerre.
Lorsque la Deuxième Guerre mondiale a éclaté,
55 000 femmes ont répondu à l’appel.
Quelques-unes ont servi au sein du Service auxiliaire de
transport aérien de l’Angleterre, déplaçant les chasseurs
et les bombardiers des usines aux terrains d’aviation.
L’infirmière militaire Margaret Brooke a été décorée
de l’Ordre de l’Empire britannique
pour sa bravoure devant l’ennemi,
un navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique
a été nommé en son honneur.
En tant que membres actifs,
nous devons beaucoup à ceux qui,
après la guerre, ont cru que les femmes devraient
avoir les mêmes possibilités que les hommes
de servir leur pays.
Ces partisans ont inclus :
la colonel et infirmière en chef du
Service de santé féminin de l’Armée canadienne;
la Directrice et commandante du
Service féminin de la Marine royale du Canada;
et la commandante du
Service féminin de l’Armée canadienne.
L’intégration et l’acceptation des femmes
dans les forces armées ont augmenté
de manière exponentielle après 1967.
Des programmes tels que
«Femmes de service dans un rôle non traditionnel»
offraient aux femmes de meilleures opportunités de servir
dans n’importe quelle profession
et de progresser en fonction de leur rendement
et de leur potentiel et non de leur genre.
Dans les années 1970, les femmes représentaient
1,5 pour cent des Forces.
Aujourd’hui, ce pourcentage dépasse les 15 pour cent.
Nous reconnaissons l’importance des forces
qui reflète la diversité du Canada,
un pays où plus de 50% de la population
est composée de femmes.
Les femmes continuent de faire leur marque
dans les forces armées.
Pas seulement parce qu’elles sont des femmes,
mais parce qu’elles sont membres
des Forces armées canadiennes.
Nous valorisons la contribution des femmes
en tant que membres actifs,
mais aussi en tant qu’anciennes vétérans au Canada.
Tous les Canadiens et Canadiennes peuvent être fiers
des réalisations des femmes qui ont servi,
servent et serviront dans les Forces armées canadiennes.
Description
Les femmes servent dans les Forces armées canadiennes depuis plus d’un siècle et elles jouent aujourd’hui un rôle central dans la défense de la sécurité du Canada. Les Forces armées canadiennes (FAC) ont été l’une des premières forces armées à permettre aux femmes de servir dans tous les groupes professionnels. Cette vidéo met en lumière l'évolution du rôle des femmes au fil du temps.
Catégories
- Médium :
- Vidéo
- Propriétaire :
- Forces armées canadiennes
- Date d’enregistrement :
- 1 janvier 2018
- Durée :
- 3:05
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- Date de modification :