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J’ai reçu l’Ordre royal de la Croix-Rouge.

La force francophone

J’ai reçu l’Ordre royal de la Croix-Rouge.

Transcription
J'AI REÇU L'ORDRE ROYAL DE LA CROIX-ROUGE Quand j'étais à [Horley], là, j'avais r'çu la nouvelle que j'étais décorée. Ça, c'était pas mal excitant. C'est l'commandant... on avait un mess d'officiers où on allait manger, puis le soir, quand j'suis arrivée, j'ai entendu chanter... tout l'monde chantait For She's A Jolly Good Fellow. J'avais aucune idée c'qui s'passait. Pis là, c'est l'commandant qui est v'nu me l'dire qu'y avait r'çu des nouvelles que j'étais décorée par le roi. Ensuite, on r'çoit une invitation j'ai l'invitation ici – on r'çoit une invitation de Buckingham Palace, quand se présenter, quoi faire, quoi porter, pis on a l'droit à une invitée. Moi, évidemment, j'ai invité... j'avais personne... d'autres infirmières... Et puis, c'est très émouvant. C'est quelque chose auquel on s'attend pas, puis, par contre, au début d'la guerre, une décoration, c'tait tellement bien r'gardé. Les gens avaient, beaucoup, beaucoup d'respect pour les gens qui étaient décorés, hein ? Tout l'monde peut pas l'être, mais j'pense bien que ça reflète un peu sur les autres. Quand ils donnent une décoration à quelqu'un dans un régiment ou un hôpital, ça reflète un peu sur tout l'monde, j'pense bien, c'est pas une personne. Ça représente un groupe, j'croirais. Et puis, après ça, bien l'lend'main matin, j'ai des photos où les journaux américains avaient pris des photos, marquant qu'une Canadienne avait été décorée, pis j'tais à côté d'un vieux marin... Y était tellement gentil... Ça, ça c'est très bien passé. Après ça, bien là, comme j'vous dis, ça, c'était en '43, pis j'suis partie pas longtemps après pour l'Italie. C'est pas longtemps après que j'suis partie pour l'Italie. Pis on m'a remis un p'tit ruban parc'que quand on est décoré, on porte pas la médaille, mais on porte le ruban. Fait qu'ça, j'ai porté ça tout l'temps d'la guerre, pis après ça... pis on a eu d'autres médailles, on a eu nos autres décorations aprés. Pis les autres, c'est pas des décorations, ce sont des médailles de campagne qu'on a, hein ? On a avait déjà la p'tite médaille de campagne... d'enrôlement, puis de volontaire, puis, après ça, on a eu la campagne d'Italie... Puis, j'en ai quelques unes...
Description

Jeanne Caron-D’Orsonnens a reçu l’Ordre royal de la Croix-Rouge, un prix pour l’excellence de son travail.

Jeanne Caron-D'Orsonnens

Jeanne Caron-D’Orsonnens est née à Montréal le 4 août 1916. Elle fit ses études d’infirmière à l’Université de Montréal. Ses études terminées, elle s’enrôle peu de temps après le déclenchement de la guerre. Elle part en Angleterre en 1941. Elle sera affectée à un hôpital de Aldershot. Puis, elle suivra les troupes lors du raid sur Dieppe. Elle sera décorée par Buckingham Palace pour son rôle important dans les soins qu’elle a apporté aux blessés. Par la suite, elle sera envoyée en Italie avec son unité. Cependant, le bateau qui les transporte sera coulé dans le Détroit de Gibraltar. Elle sera rescapée par un destroyer américain, le US Tilman. Après cette mésaventure, elle sera tout même déployée en Italie avec son unité. Jeanne Caron-D’Orsonnens rencontrera son future mari, un officier du Royal 22 ième Régiment. Après la guerre, ils se marièrent au Canada et quittèrent l’armée.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada et Témoignages d'honneur
Durée :
2:13
Personne interviewée :
Jeanne Caron-D'Orsonnens
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Angleterre
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Corps médical militaire royal du Canada
Occupation :
Infirmière

Droit d’auteur ou de reproduction

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Date de modification :