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La musique fait rire et pleurer

La force francophone

La musique fait rire et pleurer

Transcription
LA MUSIQUE FAIT RIRE ET PLEURER À Ottawa, l'endroit le plus fréquenté, c'était le YMCA. Les fins d'semaine, quand on avait des fins d'semaine, on s'en allait là. Y avait toujours du monde, y avait toujours des activités, entre autres, le sam'di soir, y avait toujours... Y avait un écran, y mettaient les mots des chansons, y avait deux, trois personnes qui jouaient d'la musique, pis là, tout l'monde chantait. Pis là, on s'ennuyait d'chez nous, pis on pleurait. Y'n avait un – j'me rappelle de sa voix, c'tait quelqu'un du Québec pis y chantait :« L'ennui, c'est une chose ennuyante... C'est ennuyant quand on s'ennuie... » J'ai jamais oublié ça parc'que quand on s'ennuie, on s'ennuie. Moi, j'jouais dans une petite fanfare qui était la fanfare de 17th Equipment Depot. C'tait c'qu'ils appellent un bugle band et moi j'jouais un tambour. T'sais, l'tambour qui est à côté du gros tambour, pis on joue avec les... Y appelaient ça un tenor drum... Je sais pas, en français, comment on appelle ça et on jouait... et une coupl' de fois on avait été d'mandés pour aller dans une parade pour [inaudible] d'la victoire... Nous étions très honorés. Pis, à c'moment-là, nous autres, sur l'île Victoria, on s'trouvait juste vis-à-vis la Cour Suprême. La police montée, y étaient pas à Rockcliffe dans c'temps-là, y étaient en ville, pis y pratiquaient toujours, quand la fanfare... quand la musique pratiquait, y étaient toujours derrière la Cour Suprême. Fait qu'nous autres, des fois, on était chez nous, à la « 17th », pis on commençait à pratiquer, pis là, la police montée s'dépêchait d'reprendre la même pièce, pour rire de nous un p'tit peu. Ça, c'tait des bons souv'nirs... Ça, c'tait toujours amusant, ces choses-là...
Description

Mme Fortin-Poulin décrit certaines activités musicales auxquelles elle a participé à Ottawa.

Rolande Fortin-Poulin

Mme Fortin-Poulin est née à L’Islet-sur-Mer au Québec, le 25 janvier 1925. Elle s’enrôle en 1942 et suit une formation à Rockcliffe et Trenton, en Ontario. Elle est employée dans un dépôt de publications. Au cours de la guerre, elle obtient le grade de caporal au sein de la division féminine de l’Aviation royale du Canada. Elle est démobilisée en novembre 1946.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada et Témoignages d'honneur
Durée :
2:00
Personne interviewée :
Rolande Fortin-Poulin
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Canada
Branche :
Aviation
Unité ou navire :
Service féminin de l'aviation royale du Canada
Grade militaire :
Caporal
Occupation :
Comptable

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