Des gros camions trois jours après

Des héros se racontent

Des gros camions trois jours après

Transcription

Et puis c'est ça les tanks, les tuyaux étaient pour le débarquement, parce que le chauffeur était dans l'eau mais le moteur est pas arrêté, il a continué. Mais là, vu que la marée était basse, il ne pouvait pas. Puis en fait, trois jours après, ils ont coupé des arbres, beaucoup d'arbres, il y avait un régiment de forestiers et puis avec l'aide des Français, ils ont coupé des arbres, des grosses branches, puis ils ont fait comme un pont. Un pont avec des arbres, des branches. Puis là, le chose il venait assez loin que quand il venait un tank, dans les barges, qui pouvait dessus, il s'en allait tranquillement, il s'en allait. Intervieweur : Les tanks ont pu, donc, débarquer avec ça. Ouais, puis tous les tanks, les gros camions. Intervieweur : Vous n'aviez pas ça les premières heures, ça a pris quelques jours après? Trois jours après le débarquement. Là on était assez avancés pour, on était certains... Intervieweur : C'était sécuritaire de débarquer les gros équipements? Ouais.

Description

M. Doiron mentionne qu’ils ont compris après le débarquement pourquoi les camions avaient été modifiés.

Edgar Doiron

M. Doiron est né à Shippagan au Nouveau-Brunswick. Son père était pêcheur et il passait ses vacances à ramasser des huîtres et des bleuets. De 14 à 19 ans, il a travaillé sur des chantiers. Lorsque vient le temps de s’enrôler, l’armée vient recruter à l’église de Shippagan. M. Doiron et ses amis s’y rendent sans le dire à leur famille. Petit et léger, le jeune Edgar Doiron doit convaincre les médecins qu’il est assez fort et qu’il prendra du poids afin d’être accepté. Seul de sa famille ayant traversé en Europe, il a participé à des batailles importantes en France, en Belgique et en Hollande, dont le jour J. Ses récits sont souvent touchants et portent à réflexion.

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