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Notre libération

La force francophone

NOTRE LIBÉRATION Le jour de la libération, j'me souviens, on était dans l'camp. Les Américains sont arrivés, Les Américains sont arrivés, pis y a pas eu d'histoires à raconter. Y nous ont donné à manger, pis j'ai été malade comme un chien. Y nous avaient donné du lard en canne, là. J'avais faim, tu comprends ben, j'ai mangé ça. J'ai fait une indigestion [rires]. Tu comprends, tout' est en... voyons, comment j'pourrais dire... en cannes, là, en boites de réserves, t'sais. Fait que, y nous garochaient ça. Y passaient avec le tank, y était rempli de toutes sortes d'affaires. La date, c'était au mois d'avril, c'était le 17 avril, j'pense. Les Américains nous ont transportés à Paris. C'est là qu'on a fait le tri pour le Canada, l'Angleterre... parc'que y avait toutes sortes de gens. Y en a qui s'en allaient en Islande... J'ÉTAIS À LONDRES POUR FÊTER LA FIN D'LA GUERRE Tout l'monde était des frères, pis des soeurs. On était à Trafalgar Square, là... C'est grand, ça. Y avait beaucoup de... c'était rempli comme ça, pis ça chantait, ça dansait, ça faisait tout. Même, y avait un pub, là, qui avait sorti la bière dans rue pour payer la traite aux gens. Y avait pas d'place pour rentrer dans l'pub, pis y avaient sorti la... Ah ! oui... MON RETOUR AU CANADA On a descendu à Lauzon... à Lauzon, tout près d'Québec, en face de Québec. Et puis, les trains arrivaient tout' là. Là, Maman était là... y avait du monde, y avait du monde... Y avait à peu près cent personnes pour me recevoir. Et pis, j'ai pas été impressionné plus qu'il faut. J'étais content d'les voir, mais si j'peux arriver à un endroit que j'peux prendre un bon bain, une bonne douche, pis manger à mon goût, c'est tout c'que j'cherchais, j'cherchais pas d'autre chose. Y en avait trois autres qui arrivaient en même temps qu'moi, là, pis y avait pas un chat à leur rencontre, pas un... Personne.

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