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Mon affectation en Belgique

La force francophone

Mon affectation en Belgique

MON AFFECTATION EN BELGIQUE À mon arrivée en Belgique, c'était deux jours, j'pense, après que Bruxelles à été libérée et puis c'était la grande fête, là, et puis y avait... on avait toutes sortes d'invitations à fêter. Et puis, quand on parlait français, ben c'était plus facile encore. Y avait des gens très aimables. Pis, à Melsbroek, où j'étais, moi, c'était un terrain d'aviation que les Allemands avaient développé pas mal, pis les hangars étaient camouflés. Y avait, dans un coin, là, c'était marqué « boucher », l'autre, « épicier », pis toutes sortes d'affaires. Pis c'était un hangar d'avion, mais l'devant était tout' modifié pour avoir l'allure d'une place d'affaires, ni plus ni moins. Et puis, on trouvait, quand y sont partis en vitesse, eux autres, y ont laissé derrière eux des bombes, des avions endommagés, pis tout ça. On avait, nous autres, découvert que les bombes avaient des sifflets attachés et la bombe, en descendant, faisait un bruit terrible avec ces sifflets-là, pis ça terrorisait, j'suppose, ceux qui étaient les victimes. Pis nous autres, on détachait ces sifflets-là, pis on les attachaient sur nos canons qui dépassaient les ailes, t'sais, pis quand on descendait, ça sifflait, mais ça a pas duré longtemps, on trouvait que c'tait pas une... nos supérieurs trouvaient que c'tait pas une bonne chose... Y nous on fait enlever ça...

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