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Anecdotes hollandaises

Des héros se racontent - libération des Pays-Bas

Anecdotes hollandaises

ANECDOTES HOLLANDAISES Un moment donné, avant d'aller à la ferme où y avait les soldats allemands, on était dans un boisé voisin pendant une coupl' de jours. Y avait un refuge sous-terrain là, que quelqu'un avait creusé, pis on a vécu là-d'dans, pis... y passait un chevreuil... Je l'suivais avec mon revolver, pis maudit qu'j'avais envie d'tirer d'ssus. Mais j'ai dit, si les Allemands entendent le bruit, y vont accourir. NOUS AVONS QUITTÉ NOTRE CACHETTE POUR ALLER HABITER CHEZ UNE FERMIÈRE Quand on est arrivés à la ferme, les Allemands on tué l'chevreuil, pis y l'ont apporté à la madame, la Madame [Osterink] et puis elle nous a servi, j'pense, les meilleurs morceaux [rires]. C'tait drôle. J'AI RENCONTRÉ UN DÉSERTEUR ALLEMAND Mais quand on étai… on a été cachés dans un bois, une fois... quand j'regardais l'chevreuil, là, y en avait des Allemands, des déserteurs, dans l'même bois qu'nous autres. Et pis y'en a un... et y avait – moi, j'fumais la pipe, dans l'temps – pis y avait du tabac, lui. Ça fait que, on allait virer une visite d'temps en temps. On l'app'lait der Führer, pis... en riant, t'sais. Y riait, lui aussi. C'tait un gars... Y nous racontait qu'y était agent d'assurances, avant la guerre. Y a été commandé de servir... faire son service militaire, en 1937, pis, là, y dit : « J'en ai soupé d'la vie militaire, pis d'la guerre... » pis y avait déserté. Y m'a écrit, après la guerre. J'y avais donné mon adresse, pis y m'a écrit, pis y voulait v'nir au Canada. J'me suis informé, à Ottawa. Mais y était en territoire communiste... Y ont jamais voulu rien savoir. Y ont dit : « Impossible... Impossible... » Fait que, j'sais pas si y a réussi à v'nir au Canada plus tard mais j'n ai jamais entendu parler...

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