Un cuisinier découvre les moteurs à turbines diesel

Des héros se racontent

Un cuisinier découvre les moteurs à turbines diesel

Transcription

Des fois, on était là avec des gars qui comprenaient le diesel dans ce temps-là... comme il faut, des diesel engine là. En seulement une journée j'étais là - à un endroit - il y avait un des gars... il avait un diesel engine, pas dans le tank. Intervieweuse : « À coté ? » À coté, puis il m'a dit : « Mets ta main là dessus. » Puis elle allait. Il a dit : « Mets ta main dessus là. » J'ai mis ma main dessus. Puis il dit : « Peux-tu sentir ça? » C'était assez, assez smooth. C'était le diesel engine... pas comme, pas comme aujourd'hui. Intervieweuse : « C'était comme des turbines? » Des turbines, ouais. C'est ça que c'était. Intervieweuse : « C'était des moteurs diesel avec des turbines. » Ouais, ouais. Intervieweuse : « Puis ça ne faisait pas de bruit? » Ça faisait pas de bruit, puis ça faisait pas de... Intervieweuse : « Ça bougeait pas. Ça vibrait pas. » En seulement il m'avait dit de mettre ma main dessus là. Intervieweuse : « Ça vous avait impressionné? » Ouais, ouais... de quoi de même...

Description

M. Arsenault nous fait part de ses impressions sur les moteurs diesel de chars (véhicules chenillés).

Joseph Albert Gérard Arsenault

M. Arsenault est né à Mont-Carmel (Î.-P.-É.) le 8 mai 1919. En 1942, à l'âge de 23 ans, il se rend à Charlottetown pour s'enrôler dans l'armée canadienne. À Kingston, M. Arsenault est affecté à la cuisine du Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens. Par la suite, M. Arsenault est envoyé à Brockville pour se joindre au Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens avec une troupe de chars d'assaut. Il s'est rendu à Halifax pour prendre le bateau vers l'Angleterre. M. Arsenault est allé en Normandie à la suite du jour J. D'ailleurs, il a passé Noël en Hollande deux années de fil avant de retourner à l'Î.-P.-É. en 1946.

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