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Les bombes…

Des héros se racontent

Moi j'étais pas énervée. C'était partie de qu'est-ce qu'on vivait. C'était plus : « Ah, bon. Ah, c'était proche. » Parce que tu savais si c'était proche ou loin à cause du bruit. Ou quelle sorte de bruit qu'on entendait. C'était tu rentres sur le camp ou sort du camp ? C'est ça qu'on savait par le bruit. Et les premières quelques fois tu t'énerves un peu, mais tu regardes autour et le monde qui ont de l'expérience, vous voyez immédiatement de pas paniquer. Pis après ça c'était juste, ça arrivait. C'est une façon de vivre. On riait souvent. Même après la bombe, cinq minutes, même pas cinq minutes après : « All right. C'était pas si loin que ça, ou c'était proche. » Mais on a eu quelques blessés sur le camp à cause des bombes. On a eu une de nos places de dîner, dix personnes se sont faites blesser à cause des morceaux de la bombe. On a presque perdu un petit jeune d'Ottawa. Y'a eu un morceau de métal dans son cœur. Ils l'ont sauvé. On a eu des docteurs incroyables qui étaient capables de faire des choses qu'y'ont jamais fait dans leur vie aussi. Ouais. Lui j'm'en souviens de lui. P'tit jeune. Une semaine après qu'y'est arrivé au Canada, il marchait. Incroyable ! Des histoires incroyables. Oui.

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