Un pilier en bois, sans inscription de noms, était situé à Arnprior et était considéré comme un monument commémoratif de la ville. Un éditorial de B.V. Bedore, paru dans l’Arnprior Chronicle du 29 novembre 1951, demandant la construction d’un monument commémoratif, a témoigné du sentiment général de la population. Peu après, la filiale d’Arnprior de la Légion royale canadienne a formé le comité du cénotaphe.
Composé de plusieurs vétérans de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale, le comité du cénotaphe était présidé par J.J. Greene, avec l’appui du maire Robert Simpson, des instituts régionaux pour les femmes et des résidents locaux. Le comité a recueilli les noms à inscrire sur le monument, a obtenu le financement nécessaire et a déterminé l’emplacement de la construction.
Le cénotaphe d’Arnprior a été installé lors des cérémonies du jour du Souvenir du 11 novembre 1952 et officiellement inauguré en juillet 1953 par l’honorable Brooke Claxton, alors ministre de la Défense nationale. Il rend hommage à ceux qui ont combattu et qui sont morts au cours de la Première Guerre mondiale, de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée. À cette époque, le nom de Desmond Trudeau, qui est mort pendant la guerre de Corée en 1953, a été ajouté au cénotaphe.
À la fin des années 1990, le cénotaphe avait besoin d’être restauré. La Légion d’Arnprior a formé un comité pour réparer une grande fissure dans la base et pour installer une nouvelle dalle de granit sur la face de calcaire détériorée. Il a été restauré en 1998. Avec l’aide des bénévoles des archives Arnprior & McNab/Braeside, plusieurs nouveaux noms ont été ajoutés et d’autres ont été corrigés par rapport à l’inscription originale.
