Le vitrail commémoratif (1925), Église presbytérienne St Andrew’s, Église presbytérienne du Canada.
C’est en 1925 que la préparation et l’installation du vitrail commémoratif de guerre furent achevées. Le projet se poursuivait depuis plusieurs années, et le coût – environ 7 000 $ – avait été absorbé par les membres de la congrégation. Le vitrail est considéré comme un magnifique exemple de cette forme d’art et il fut réalisé par James Ballantyne, originaire d’Édimbourg (Écosse). Il fut dévoilé le dimanche 13 décembre 1925 par Son Excellence le très honorable Lord Byng de Vimy, alors gouverneur général du Canada. Le rév. Thomas Eakin, D.D., y prononça le sermon, et le rév. A.M. Gordon, D.D., lut l’épître dédicatoire.
La description du vitrail parut dans l’Ottawa Journal, le 14 décembre 1925 : « Le vitrail est une œuvre magnifique issue d’un étonnant travail d’artiste; il affiche de nobles proportions et des couleurs bien choisies. Le thème est celui de « l’Ange de la paix », radieux, libre et aérien, apportant le message d’espoir divin et de triomphe
final de l’humanité. Le « Christ dans toute sa majesté » et les symboles suprêmes de l’Alpha et de l’Oméga dominent le tableau et font voir que l’Emmanuel – « Dieu est avec nous » – est une réalité.
L’Ange est audacieusement représenté par un jeune homme, dont les bras étendus expriment la délivrance et illustrent les mots « And There Shall Be No More Death » (Et la mort ne sera plus).
Au bas du vitrail, on peut voir des personnages groupés représentant l’aventure (l’explorateur); le savoir (l’universitaire); le sacrifice dans la poursuite de buts nobles et altruistes (le chevalier) – thème principal du vitrail commémoratif; la science du gouvernement (le roi); l’industrie (l’artisan); la patience (la femme), la confiance et le courage (le jeune homme).
La palette des couleurs est dominée par le rouge rubis des ailes de l’Ange, et le mauve, le bleu et le jaune complètent la gamme. Au pied du vitrail, on lit l’inscription dédicatoire :
« They overcame... and they loved not their lives unto death. » (Ils l’ont vaincu ... et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort.)
