Toronto (Ontario)
Mme Beal a étudié en psychologie et son père fut prisonnier de guerre à Dieppe. Elle a financé et réalisé une importante étude sur les effets du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) dont souffrent de nombreux Canadiens qui ont été prisonniers de guerre des forces allemandes à la suite du raid sur Dieppe, le 19 août 1942. Cette étude a été présentée au Comité sénatorial sur les anciens combattants. Au terme de trois années de représentations, notamment devant le Comité sénatorial, le SSPT a été reconnu comme une affection ouvrant droit à une pension pour les anciens combattants de Dieppe qui ont subi des traumatismes aux mains de l'ennemi. Grâce à sa détermination, à son travail soutenu et à son engagement envers les anciens combattants, Mme Beal a su faire valoir son point de vue, tant et si bien qu'en février 2000, le SSPT a été reconnu comme une affection ouvrant droit à une pension en vertu de la Loi sur les pensions, non seulement pour les anciens combattants de Dieppe mais pour tous les anciens combattants.