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Saison 2 : Les Jeux Invictus

Faces of Freedom Podcast

En mai dernier, Équipe Canada devait participer aux Jeux Invictus à La Haye, aux Pays-Bas. Même si les Jeux Invictus ont été reportés à 2021 en raison de la pandémie de COVID-19, les participants d'Équipe Canada continuent de s'entraîner et de se préparer.

Plusieurs participants nous parlent de l'importance de ces Jeux pour leur bien-être global et pour leur transition continue de la vie militaire à la vie après le service.

Nota : Les bandes audio des balados ont été enregistrées dans la langue officielle choisie par le participant. Les balados ont ensuite été recréés dans l'autre langue officielle à l'aide de voix hors champ.

Épisode 1 : Major (à la retraite) Jay Feyko

Major (à la retraite) Jay Feyko

Le major à la retraite Jay Feyko est le gestionnaire national de Sans limites – un programme des Forces armées canadiennes qui permet aux militaires blessés physiquement ou mentalement d'adopter un style de vie actif. Il se joint à nous pour parler du rôle que joue son équipe pour soutenir les militaires et vétérans des Forces armées canadiennes malades ou blessés dans leur processus de rétablissement, et de la tâche difficile de choisir Équipe Canada pour chacun des Jeux Invictus.

  • Transcription d'épisode 1

    Musique [00:00]

    L’animateur [00:47]

    La plupart d’entre nous ne connaîtront jamais les horreurs du combat. En servant leur pays, beaucoup de militaires subissent des blessures qui changent leur vie. Certaines sont visibles, mais d’autres ne le sont pas.

    Comment ces Canadiens et Canadiennes trouvent‑ils la motivation nécessaire pour aller de l’avant? Ou comment apprennent‑ils tout simplement à ne pas laisser leurs blessures les définir?

    Le mot invictus signifie invaincu. Il incarne l’esprit de combat des militaires malades et blessés, ainsi que l’idée que tout est possible.

    Les Jeux Invictus exploitent le pouvoir du sport pour inspirer le rétablissement, grâce à des athlètes qui conquièrent les cœurs, défient les esprits et changent les vies.

    Des membres en service et des vétérans des Forces armées canadiennes participent aux Jeux Invictus. Il s’agit d’une expérience unique en son genre, qui les change à jamais. En mai dernier, l’équipe canadienne a dû relever un tout autre défi, puisque les Jeux prévus à La Haye ont été reportés à 2021 en raison de la pandémie de la COVID‑19. Nous voulons vous présenter certains des concurrents de l’équipe canadienne et honorer leurs réalisations. Écoutez et découvrez leurs incroyables parcours, ainsi que les moyens qu’ils prennent pour continuer à s’entraîner et à se préparer en vue des Jeux Invictus de l’année prochaine. Voici leurs histoires.

    Le major retraité Jay Feyko est le gestionnaire national de Sans limites, un programme des Forces armées canadiennes qui permet aux militaires blessés physiquement et mentalement d’adopter un mode de vie actif. Il se joint à nous aujourd’hui pour parler de Sans limites et du rôle de son équipe dans le soutien aux membres et aux vétérans malades et blessés des Forces armées canadiennes dans leur cheminement vers la guérison. Il évoque également la difficile responsabilité qu’a son équipe de choisir l’équipe canadienne pour chaque Jeux Invictus, puis il termine en nous faisant part de ses réflexions sur le report des Jeux à 2021.

    Musique [03:07]

    Jay Feyko [03:18]

    Sans Limites déploie principalement des efforts en vue de favoriser un style de vie actif grâce à la communication, à des subventions pour l’achat d’équipement, à des programmes et à de nombreux camps Sans Limites d’un océan à l’autre et à l’étranger. Parmi ces camps, mentionnons un camp de pêche à la mouche sur la Miramachi, un camp de hockey avec les Sénateurs d’Ottawa et un camp de canotage à Tofino, en Colombie‑Britannique. Les activités visent à inspirer et à motiver les personnes, ainsi qu’à renforcer leur confiance, afin qu’elles adoptent un style de vie actif, et à favoriser leur rétablissement, leur réintégration et leur réadaptation alors qu’elles font leur cheminement. De plus, les participants s’aperçoivent qu’ils ne sont pas seuls pendant leur convalescence, qu’il existe des programmes comme Sans Limites qui peuvent les aider, mais aussi qu’il y a d’autres personnes faisant face aux mêmes défis et vivant des jours sombres semblables, qu’ils peuvent profiter d’un soutien par les pairs et surtout que Sans Limites, par l’entremise de son service de don, permet aux Canadiens d’apporter une aide concrète au rétablissement.

    Ce concept n’est pas nouveau pour les militaires; il date de la période précédant la Seconde Guerre mondiale. Le Dr Gutterman, au Royaume‑Uni, utilisait vraiment le sport comme une méthode de thérapie majeure pour les militaires malades et blessés, une méthode qui les aidait à développer leur force physique et leur respect de soi. Sa vision était en fait semblable à celle des Jeux olympiques : des jeux internationaux pour les militaires, à l’origine, puis des jeux plus vastes permettant à toutes les personnes handicapées de se rassembler et de s’affronter. C’est ce mouvement que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Jeux paralympiques.

    Musique [04:06]

    Jay Feyko [04:23]

    Après l’Afghanistan, les membres des Forces armées canadiennes ayant subi des blessures, le concept est né de nouveau au Canada. En 2007, sous la direction du chef d’état‑major de la défense, le général Rick Hillier, les Forces armées canadiennes ont adapté le programme, de sorte qu’il demeure une partie intégrante des soins apportés par les Forces armées canadiennes aux membres malades et blessés. Compte tenu du nombre de candidatures depuis 2017, nous avons décidé de toujours accorder la priorité aux nouveaux participants. Nous sommes le premier pays, et toujours le seul à ma connaissance, à offrir cette possibilité et à l’étendre aux nouveaux arrivants. Il faut se rappeler qu’il n’y a qu’un très petit nombre de concurrents sélectionnés, et que ceux‑ci représentent la vaste communauté des malades et des blessés.

    Musique [05:13]

    Jay Feyko [05:33]

    Vous savez, c’est formidable de pouvoir représenter à nouveau notre pays et de porter la feuille d’érable comme les gens le faisaient autrefois sur leurs uniformes. Mais les réactions sont mitigées. Il y a un sentiment de fierté et d’accomplissement, mais aussi un peu d’anxiété et de stress. Beaucoup d’hommes et de femmes qui ont été sélectionnés pour l’équipe ont leurs propres défis à relever. Ils peuvent avoir des craintes à surmonter, comme la socialisation, les foules et les voyages, et ils vont être poussés hors de leur zone de confort. C’est une expérience qui vient avec beaucoup de stress, mais surtout, c’est une occasion positive de se concentrer, de se fixer des objectifs et de se lancer dans l’aventure des Jeux Invictus.

    Musique [06:19]

    Jay Feyko [06:30]

    Le simple fait de les voir partir lors des cérémonies d’ouverture à Toronto, devant une ovation d’un stade plein à craquer, était très, très émouvant et c’est quelque chose que je n’oublierai jamais. Connaître et apprécier le chemin parcouru par certains des membres de l’équipe pour en arriver là, savoir comment ils vont utiliser cette évolution dans une optique positive dans leur vie. Voir l’équipe se réunir sous cet angle a été une expérience géniale et très touchante pour moi.

    Musique [07:01]

    Jay Feyko [07:33]

    Ce n’est pas facile à accepter. Les gens continuent à s’entraîner, ils font ce qu’ils peuvent pendant le confinement et se connectent virtuellement par les médias sociaux pour obtenir le soutien de leurs entraîneurs. Dans l’ensemble, ils continuent à s’entraîner et à s’améliorer, en espérant être encore meilleurs et plus rapides à La Haye en 2021. Si les gens ont l’état d’esprit, les ressources, la motivation et l’inspiration nécessaires, il n’y a pas de limites. Les gens peuvent continuer à s’adapter à leur nouvelle normalité. En fin de compte, c’est cette attitude inébranlable et cette mentalité qui permettront aux gens de passer à travers les jours difficiles et de prendre conscience que l’avenir sera meilleur.

    Musique [08 :18]

    L’animateur [08:20]

    Sur ce, je voudrais vous remercier d’avoir écouté cette édition du balado sur les Jeux Invictus de Visages de la liberté. Pour en savoir plus sur le programme Sans limites, veuillez consulter www.sans-limites.ca.

    Vous pouvez vous tenir informé de toutes nos histoires et participer à la conversation sur les médias sociaux en utilisant le mot‑clic #LeCanadasesouvient. Retrouvez-nous en ligne à l’adresse veterans.gc.ca/lecanadasesouvient.

    Nous avons également publié des articles en ligne sur le site Web des Visages de la liberté, où vous pouvez en apprendre davantage sur ceux et celles qui ont servi notre pays et qui se sont sacrifiés pour lui. Si vous avez une suggestion pour le balado, par exemple une idée d’invité ou une histoire, vous pouvez communiquer avec nous sur les médias sociaux, par l’entremise des pages Facebook et Instagram du programme Le Canada se souvient, ainsi que sur le compte Twitter d’Anciens Combattants Canada.

    Encore une fois, merci de nous avoir écoutés, et à la prochaine! Et souvenez‑vous : leurs visages racontent l’histoire et nous préservons leur héritage.

    Veuillez noter que l’introduction du balado, où le duc du Sussex s’exprime lors de la cérémonie de clôture des Jeux Invictus de Sydney en 2018, était commanditée par la Fondation des Jeux Invictus.

Vous souhaitez en apprendre davantage sur l’histoire de Jay Feyko? Lisez le profil en ligne Visages de la liberté de Jay pour de plus d’information.


Épisode 2 : Capitaine (à la retraite) Ryan Carey

Capitaine (à la retraite) Ryan Carey

Les sports ont toujours occupé une place importante dans la vie du capitaine à la retraite Ryan Carey, qui a joué dans la Ligue canadienne de football avant de s'enrôler dans les Forces armées canadiennes. Il se joint à nous pour parler de l'effet qu'a eu dans sa vie le retour à ces racines compétitives pour se préparer à représenter son pays dans le cadre de compétitions de tir à l'arc, de volley-ball assis et de natation aux Jeux Invictus.

  • Transcription d'épisode 2

    Musique [00:00]

    L’animateur [00:50]

    La plupart d’entre nous ne connaîtront jamais les horreurs du combat. En servant leur pays, beaucoup de militaires subissent des blessures qui changent leur vie. Certaines sont visibles, mais d’autres ne le sont pas. Comment ces Canadiens et Canadiennes trouvent-ils la motivation nécessaire pour aller de l’avant? Ou, comment apprennent-ils tout simplement à ne pas laisser leurs blessures les définir?

    Le mot invictus signifie invaincu. Il incarne l’esprit de combat des militaires malades et blessés, ainsi que l’idée que tout est possible.

    Les Jeux Invictus exploitent le pouvoir du sport pour inspirer le rétablissement, grâce à des athlètes qui conquièrent les cœurs, défient les esprits et changent les vies.

    Des membres en service et des vétérans des Forces armées canadiennes participent aux Jeux Invictus. Il s’agit d’une expérience unique en son genre, qui les change à jamais. En mai dernier, l’équipe canadienne a dû relever un tout autre défi, puisque les Jeux prévus à La Haye ont été reportés à 2021 en raison de la pandémie de COVID‑19. Nous voulons vous présenter certains des concurrents de l’équipe canadienne et honorer leurs réalisations. Écoutez et découvrez leurs incroyables parcours, ainsi que les moyens qu’ils prennent pour continuer à s’entraîner et à se préparer en vue des Jeux Invictus de l’année prochaine. Voici leurs histoires.

    Pendant de nombreuses années, faire partie d’une équipe a joué un rôle important dans la vie du capitaine à la retraite Ryan Carey. En tant que vétéran des Forces armées canadiennes et aussi en tant que membre de la Ligue canadienne de football, il a toujours apprécié le travail d’équipe et la compétition. Il fait maintenant de nouveau partie d’une équipe et cela a ravivé son esprit de compétition. Ryan est fier de représenter son pays au tir à l’arc, au volley-ball assis et à la natation aux Jeux Invictus. Il se joint à nous pour discuter de l’incidence des programmes « Sans limites » sur sa vie.

    Ryan Carey [02:31]

    Dans ma jeunesse, j’ai eu la chance de jouer au football très longtemps, j’ai donc toujours fait partie d’une équipe. Cela m’a beaucoup manqué quand j’ai quitté l’équipe. Quand j’ai fait de nouveau partie d’une équipe, c’était encore la même chose, et quand je l’ai quittée, cela me manquait encore, il y a donc un thème ici (il rit). Je me suis dit : « les choses sont ce qu’elles sont ». J’ai joué au football, j’étais dans l’armée, j’imagine que c’est tout pour ma vie d’équipe. Je ne m’imaginais pas que c’est ce que je suis, c’est une partie de qui je suis. J’ai souvent été très fier de l’histoire de ma famille; nous avons tous servi depuis la Première Guerre mondiale. Porter le drapeau canadien et voir à quel point les Canadiens sont fiers de leur armée… Quand on va à l’étranger et que nous menons des opérations, voir le respect que les autres nations ont pour le Canada est vraiment stimulant. Ayant moi-même lutté contre la dépression et l’anxiété, quand je pense trop et que je m’intériorise de plus en plus, je peux faire face à des problèmes. Je pense qu’avoir quelqu’un ou faire partie de quelque chose de plus grand que moi-même aide vraiment dans ce domaine. Au lieu de m’asseoir là-bas, peut-être à ruminer, ou à ressasser des choses qui ne vont pas bien dans ma vie, je me dis : « C’est bon, je dois me lever et m’entraîner. C’est l’un des meilleurs antidépresseurs sur le marché. Cela est tellement thérapeutique de porter encore le drapeau! Je porte ces chemises tout le temps quand je m’entraîne dans le parc, je porte ma chemise d’Équipe Canada – je suis très fier.     

    Musique [03:59]

    Ryan Carey [04:07]

    Vous devez avoir cette confiance en vous-même pour faire ce premier pas et je pense qu’une fois que vous y êtes arrivé, vous prenez d’abord conscience que vous n’êtes pas seul dans vos souffrances. Aussi vous constatez qu’il y a d’autres personnes qui luttent ou qui sont plus mal loties que vous. Peut-être qu’ils ont des blessures physiques et vous voyez cela et vous vous dites : ouah! c’est pas mal décourageant. Comment font-ils? Pourquoi est-ce que je m’apitoie sur mon sort alors que cette personne a perdu l’usage de ses jambes. C’est un peu éclairant, puis vous y allez et vous faites de nouveau partie d’une équipe. Vous faites partie de quelque chose de plus grand que vous-même et vous vous sentez bien et vous commencez à vous faire des amis.

    Musique [04:44]

    Ryan Carey [04:52]

    C’était amusant de prendre part aux compétitions de nouveau parce que j’en ai fait toute ma vie et je m’étais éloigné de la compétition sportive. Être sur ce podium et se préparer pour le coup de feu de départ, surtout dans les relais parce que j’ai toujours aimé les relais. J’ai aimé surtout les relais dans la piscine et nous avons gagné une médaille de bronze contre quelques jeunes nageurs rapides. Les jeunes ont leurs privilèges dans ce domaine, alors j’étais très fier d’y participer. J’adore le trac de la compétition. J’ai toujours aimé la compétition, c’était donc amusant de le refaire. L’autre aspect, c’est que vous rencontrez d’autres soldats d’autres pays qui auraient pu très bien servir dans la même région que vous ou à la même époque ou peu de temps après. J’ai parlé à quelques « marines » blessés à Helmand, la province située tout juste à côté de Kandahar. Il y a donc un point commun entre les soldats là-bas. Vous ne parlez pas toujours la même langue, mais la compétition est la même langue.  

    En réalité, on nous rappelle constamment que 400 ou 500 vétérans ont présenté une demande pour participer à cette compétition et n’ont pas été retenus. Nous le faisons pour eux, c’est un honneur et un privilège de faire partie de cette compétition. Je ne tiens certainement rien pour acquis. Je me sens coupable lorsque j’ai des pensées où je me dis que quelqu’un d’autre devrait être ici à ma place! C’est une expérience formidable, si vous êtes prêt à cela. Cependant, je dirais peut-être que si vous n’êtes pas retenu, je vous suggérerais de rester actif et de continuer à présenter une demande.

    Musique [06:16]

    Ryan Carey [06:21]

    Je fais aussi du bénévolat pour Guitares pour Vets. Il s’agit d’enseigner aux gens comment utiliser la musique comme quelque chose de thérapeutique pour les aider, mais cela n’a jamais rien à voir avec la guitare. Il s’agit de se réunir avec des personnes partageant des idées semblables et peut-être des personnes qui font face à des défis semblables si vous avez été libéré pour des raisons médicales. L’outil est la guitare; eh bien, l’outil pourrait aussi être une canne à pêche, ou bien un canot. Il y a beaucoup de choses qui peuvent vous aider sur la voie du rétablissement. Je vois la valeur de ce que le programme Sans limites accomplit au-delà de la compétition, et je pense que c’est ce qui nous sépare des autres nations.

    J’aime structurer mes débuts et fins de journée avec une routine, j’ai donc une routine du matin et j’ai une routine du soir et, dans mon expérience de la vie, les choses qui se passent entre les deux sont parfois hors de votre contrôle. Vous pouvez essayer de planifier au mieux votre journée, mais si vous commencez à charger votre journée d’activités, cela peut devenir écrasant. Je regarde la vie de la façon dont je vois la formation et la relation entre le volume et l’intensité. Vous ne pouvez pas avoir un volume et une intensité élevés pendant trop longtemps. Si vous vous entraînez, vous allez vous effondrer et vous serez épuisé. C’est la même chose dans la vie. Je préférerais avoir plus de volume et moins d’intensité et être capable de faire plus, que d’approcher chaque jour comme si c’était mon dernier jour et de devoir brûler la chandelle par les deux bouts. Je pense que j’ai appris cela avec l’entraînement, l’entraînement au football, l’entraînement militaire, puis j’essaie de l’adapter à la vie.

    Musique [08:04]

    L’animateur [08:34]

    La chanson que vous venez d’entendre fut écrite et interprétée par le capitaine à la retraite Ryan Carey. Nous le remercions de nous avoir permis de la partager avec vous. Sur ce, je voudrais vous remercier d’avoir écouté cette édition du balado sur les Jeux Invictus de Visages de la liberté. Si vous souhaitez vous investir dans le programme Sans limites ou faire un don, veuillez consulter www.sans-limites.ca pour en savoir davantage.

    Découvrez nos autres histoires et participez à la conversation sur les médias sociaux en utilisant le mot clic #LeCanadasesouvient. Retrouvez-nous en ligne à l’adresse veterans.gc.ca/lecanadasesouvient.

    Vous y retrouverez des articles sur la page de Visages de la liberté où vous pouvez en apprendre davantage sur ceux et celles qui ont servi notre pays et qui se sont sacrifiés pour lui. Si vous avez une suggestion pour le balado, par exemple une idée d’invité ou une histoire, vous pouvez communiquer avec nous sur les médias sociaux, par l’entremise des pages Facebook et Instagram du programme Le Canada se souvient, ainsi que sur le compte Twitter d’Anciens Combattants Canada. Encore une fois, merci de nous avoir écoutés, et à la prochaine! Et souvenez-vous : leurs visages racontent l’histoire et nous préservons leur héritage.

    Veuillez noter que l’introduction du balado, où le duc du Sussex s’exprime lors de la cérémonie de clôture des Jeux Invictus de Sydney en 2018, était commanditée par la Fondation des Jeux Invictus.

Vous souhaitez en apprendre davantage sur l’histoire de Ryan Carey? Lisez le profil en ligne Visages de la liberté de Ryan pour de plus d’information.


Épisode 3 : Caporal (à la retraite) Jessica Garneau

Caporal (à la retraite) Jessica Garneau

Le caporal à la retraite Jessica Garneau se joint à nous pour parler de la façon dont elle a eu recours au programme Sans limites après la fin abrupte de sa carrière en raison d'une blessure psychologique. Elle partage ses trucs afin de rester motivée pendant la pandémie de COVID-19 et nous explique comment l'entraînement l'a aidée à surmonter ses défis personnels.

  • Transcription d'épisode 3

    Musique [00:00]

    L’animateur [00:47]

    La plupart d’entre nous ne connaîtront jamais les horreurs du combat. En servant leur pays, beaucoup de militaires subissent des blessures qui changent leur vie. Certaines sont visibles, mais d’autres ne le sont pas.

    Comment ces Canadiens et Canadiennes trouvent-ils la motivation nécessaire pour aller de l’avant? Ou, comment apprennent-ils tout simplement à ne pas laisser leurs blessures les définir?

    Le mot invictus signifie invaincu. Il incarne l’esprit de combat des militaires malades et blessés, ainsi que l’idée que tout est possible.

    Les Jeux Invictus exploitent le pouvoir du sport pour inspirer le rétablissement, grâce à des athlètes qui conquièrent les cœurs, défient les esprits et changent les vies.

    Des membres en service et des vétérans des Forces armées canadiennes participent aux Jeux Invictus. Il s’agit d’une expérience unique en son genre, qui les change à jamais. En mai dernier, l’équipe canadienne a dû relever un tout autre défi, puisque les Jeux prévus à La Haye ont été reportés à 2021 en raison de la pandémie de COVID‑19. Nous voulons vous présenter certains des concurrents de l’équipe canadienne et honorer leurs réalisations. Écoutez et découvrez leurs incroyables parcours, ainsi que les moyens qu’ils prennent pour continuer à s’entraîner et à se préparer en vue des Jeux Invictus de l’année prochaine. Voici leurs histoires.

    Le caporal à la retraite Jessica Garneau s’est enrôlée dans les Forces armées canadiennes en 2007 au Collège militaire royal du Canada. Elle a passé un an à Saint‑Jean‑sur‑Richelieu, au Québec, puis deux ans à Kingston, en Ontario, comme commis de soutien à la gestion des ressources. La carrière militaire de Garneau s’est terminée soudainement à cause d’une blessure psychologique. Maintenant à la retraite, elle devait participer avec Équipe Canada aux Jeux Invictus de 2020. Lorsqu’elle a eu besoin d’aide, elle s’est appuyée sur Sans limites, un programme des Forces armées canadiennes qui aide les vétérans à surmonter leurs blessures. Avec l’aide de Sans limites, Jessica Garneau a pu établir des objectifs de vie et apprendre à relever plusieurs défis. Elle partage avec nous ses trucs afin de rester motivée pendant la COVID‑19 et nous explique comment l’entraînement l’a aidée à surmonter ses défis personnels. Le sport a toujours fait partie de sa vie et elle se joint à nous pour parler de son parcours et de sa devise personnelle qui la guide pour surmonter ses défis quotidiens.

    Musique [03:34]

    Jessica Garneau [03:38]

    J’ai fait le premier camp d’entraînement, qui était en Colombie‑Britannique, puis à ce temps‑là j’étais un peu moins stable donc j’avais besoin encore d’un peu plus de temps et de travailler sur moi‑même avant de pouvoir aller aux Jeux, donc j’ai dû quitter le camp d’entraînement. Mais ça toujours été un objectif, un objectif personnel de pouvoir aller aux Jeux, de représenter mon pays, quelque chose que je suis très très fière, que j’ai très hâte de faire. Donc, j’ai réappliqué pour les Jeux puis j’ai été extrêmement chanceuse parce qu’ils m’ont donné une deuxième chance. C’est quelque chose que j’admire et que j’adore du programme de Soldier On, justement ils sont là pour nous supporter quand on en a besoin malgré ce qui est déjà arrivé dans le passé. Une des raisons principales pourquoi ça c’est un dépassement personnel puis le sport a toujours fait partie de ma vie surtout après ma blessure. J’en fais, j’en ai fait plus depuis que j’ai eu ma blessure. C’est une opportunité pour moi de faire un peu de social. Je suis quelqu’un de très introverti donc qui ne va pas nécessairement vers les gens ou voir les gens mais quand je fais un sport je me sens extrêmement à l’aise.

    Musique [04:54]

    Jessica Garneau [04:58]

    Un de mes gros défis ça juste été de me présenter au camp, donc c’était mon premier défi personnel donc j’étais contente de m’y rendre physiquement puis ensuite tout le reste était comme une cerise sur le sundae. Et le deuxième camp qui était à San Diego en Californie, encore là c’était encore un plus gros défi, parce que c’était un peu plus loin et je devais prendre l’avion international et tout ça, donc certains défis, plus coté social avec l’agoraphobie donc juste me rendre encore au camp d’entraînement à San Diego c’était formidable et de pouvoir rester là.

    L’animateur [05:37]

    Elle a cru qu’elle pouvait le faire, donc elle l’a fait et elle le fera voilà la devise de Jessica Garneau. Elle nous raconte comment cette phrase la réconforte et lui inspire de la persévérance.

    Jessica Garneau [05:52]

    J’ai un tatou sur mon corps puis c’est cette phrase‑là que j’ai tatouée sur mes côtes, donc je la vois à tous les jours. J’ai eu suite à mes blessures certains moments, parfois je les ai encore ou je ne me sens pas apte à faire certaines choses justement à cause de mes blessures donc je me rabaisse un petit peu et on dirait qu’il y a certains objectifs qui me semblent inatteignables. À cause de mes blessures, un peu en lien avec ça, donc je me remémore souvent cette phrase‑là, puis ça m’aide aussi à me rappeler ce que j’ai pu accomplir depuis ma blessure à aujourd’hui, que ça soit terminer ma maîtrise, ou faire les Jeux Invictus, faire les camps d’entraînement ou peu importe ce que j’ai pu accomplir dans les dernières années depuis, depuis ma blessure. C’est une phrase qui est très importante, que je me remémore souvent à chaque fois que j’ai un doute sur moi‑même, si je veux le faire, si je mets l’effort puis si je demande le support des lignes nécessaires, je vais être capable d’accomplir ce que je veux peu importe si j’ai une blessure ou pas.

    Musique [07:00]

    Jessica Garneau [07:04]

    Je continue l’entraînement. Ça c’est quelque chose qui a toujours été important donc je continue le vélo, la course à pied, j’ai redécouvert un peu plus la méditation, ça m’a quand même beaucoup aidé avec COVID. Puis, il y a plusieurs méthodes pour rester connecté aussi même quand on reste dans nos maisons, donc moi je fais de la méditation avec un groupe en ligne. Je garde contact avec mon équipe de vélo. On a la course à pied par Facebook ou par texto, des choses comme ça. Puis aussi juste me rappeler que ce n’est pas quelque chose qui va durer éternellement, on sait pas exactement quand ça va terminer mais on sait qu’éventuellement le tout va revenir à la normale. Une petite lueur d’espoir qui me garde motivée un peu plus puis évidemment les Jeux, les Jeux n’ont pas été cancellés, ils ont été reportés. J’ai encore cet objectif‑là, cette motivation‑là de continuer à m’entraîner pour représenter le mieux possible le Canada en mai 2021.

    Musique [08:06]

    Jessica Garneau [08:08]

    Il y a des personnes qui doutent du support que nous obtenons comme vétérans. [RB1] Je peux juste parler de ma propre expérience mais le programme Soldier On a vraiment toujours, toujours été là pour moi. Ce n’est pas la première fois que je participe à des groupes avec eux. J’ai fait, j’ai fait d’autres activités aussi avec Soldier On. Donc j’ai vraiment, personnellement, encore je peux juste parler pour moi‑même. Vraiment, le support d’Anciens Combattants et de Soldier On pour m’aider à passer à travers ma blessure, m’aider à trouver des objectifs. Donc, oui, l’argent, le temps qui est mis dans ces organismes‑là aide vraiment les vétérans blessés parce que j’en suis la preuve puis je suis vraiment très reconnaissante de ces services‑là.

    L’animateur [09:10]

    Sur ce, je voudrais vous remercier d’avoir écouté cette édition du balado sur les Jeux Invictus de Visages de la liberté. Si vous souhaitez vous investir dans le programme Sans limites veuillez consulter www.sans-limites.ca pour en savoir davantage.

    Découvrez nos autres histoires et participez à la conversation sur les médias sociaux en utilisant le mot‑clic #LeCanadasesouvient. Retrouvez-nous également en ligne à l’adresse veterans.gc.ca/lecanadasesouvient.

    Vous y trouverez des articles sur la page de Visages de la liberté, où vous pourrez en apprendre davantage sur ceux et celles qui ont servi notre pays et qui se sont sacrifiés pour lui. Si vous avez une suggestion pour le balado, par exemple une idée d’invité ou d’histoire, rejoignez-nous sur les médias sociaux, par l’entremise des pages Facebook et Instagram du programme Le Canada se souvient, ainsi que sur le compte Twitter d’Anciens Combattants Canada. Merci encore une fois de nous avoir écoutés. Et souvenez‑vous : leurs visages racontent l’histoire et nous préservons leur héritage. À la prochaine!

    Veuillez noter que l’introduction du balado, où le duc du Sussex s’exprime lors de la cérémonie de clôture des Jeux Invictus de Sydney en 2018, était commanditée par la Fondation des Jeux Invictus.

Vous souhaitez en apprendre davantage sur l’histoire de Jessica Garneau? Lisez le profil en ligne Visages de la liberté de Jessica pour de plus d’information.


Épisode 4 : Sergent (à la retraite) Chris Zizek

Sergent (à la retraite) Chris Zizek

Après avoir renoncé à sa carrière de technicien de véhicules, le sergent à la retraite Chris Zizek a été incité à présenter une demande au titre du programme Sans limites pour participer aux Jeux Invictus et maintenant, il apprécie l'effet positif que la compétition a eu sur lui et sur ses enfants. Chris nous raconte son cheminement vers un changement positif.

  • Transcription d'épisode 4

    Musique [00:00]

    L’animateur [01:52]

    La plupart d’entre nous ne connaîtront jamais les horreurs du combat. En servant leur pays, beaucoup de militaires subissent des blessures qui changent leur vie. Certaines sont visibles, mais d’autres ne le sont pas.

    Comment ces Canadiens et Canadiennes trouvent-ils la motivation nécessaire pour aller de l’avant? Ou, comment apprennent-ils tout simplement à ne pas laisser leurs blessures les définir?

    Le mot invictus signifie invaincu. Il incarne l’esprit de combat des militaires malades et blessés, ainsi que l’idée que tout est possible.

    Les Jeux Invictus exploitent le pouvoir du sport pour inspirer le rétablissement, grâce à des athlètes qui conquièrent les cœurs, défient les esprits et changent les vies.

    Des membres en service et des vétérans des Forces armées canadiennes participent aux Jeux Invictus. Il s’agit d’une expérience unique en son genre, qui les change à jamais. En mai dernier, l’équipe canadienne a dû relever un tout autre défi, puisque les Jeux prévus à La Haye ont été reportés à 2021 en raison de la pandémie de COVID‑19. Nous voulons vous présenter certains des concurrents de l’équipe canadienne et honorer leurs réalisations. Écoutez et découvrez leurs incroyables parcours, ainsi que les moyens qu’ils prennent pour continuer à s’entraîner et à se préparer en vue des Jeux Invictus de l’année prochaine. Voici leurs histoires.

    Musique [02:00]

    L’animateur [02:03]Pendant son service au sein des Forces armées canadiennes, le sergent à la retraite Chris Zizek a servi comme technicien de véhicules dans l’armée, un poste qui l’a emmené à voyager partout au Canada et qui lui a permis de faire partie d’un déploiement en Afghanistan. Après avoir quitté l’armée, Chris a été encouragé à présenter une demande au programme « Sans limites » pour participer aux Jeux Invictus. Il se réjouit maintenant de la façon dont la compétition a eu une incidence positive sur lui et ses enfants. Chris nous raconte son histoire et son parcours vers un changement positif.

    Musique [02:28]

    Chris Zizek [02:30]

    En mai l’année dernière, j’ai reçu cette lettre par la poste et j’ai dû regarder à deux reprises. Je me disais : C’est impossible (il rit)! J’ai même demandé à mon épouse de lire la lettre et elle a dit « Bon sang! » Je lui ai dit : peux-tu me confirmer, cela annonce que j’ai été accepté, et elle a dit : « oui ». C’était assez surréaliste et il m’a fallu quelques semaines pour vraiment me faire à la nouvelle, je l’ai gardée pour moi-même. Je me disais : c’est incroyable! On lit que près de 500 personnes ont fait une demande et que seulement 31 personnes ont été choisies, et j’étais l’une d’elles… c’est tout un sentiment, c’est le moins que je puisse dire. 

    Musique [03:05]

    Chris Zizek [03:12]

    C’était un peu comme si vous vous présentiez à un cours militaire. Il y a 30 personnes et vous ne connaissez pas vraiment qui que ce soit, certaines personnes peuvent connaître quelqu’un; c’est dans cet état d’esprit que vous arrivez. C’était drôle, parce que nous avons eu des déjeuners et des dîners d’équipe et nous nous assoyions ensemble en équipe dans la salle à manger, mais quand nous étions à l’hôtel, nous avions toutes ces tables séparées. Pour ma part, je suis un « animal social », j’aime donc parler à n’importe qui (il rit). Par contre, il y avait des personnes là-bas qui n’étaient simplement pas prêtes pour ça; je trouvais donc difficile de concevoir ou de comprendre que je devais essayer de ne pas pousser. Cependant, j’ai tendance à vouloir montrer aux autres que nous sommes tous ensemble et que nous devrions faire tout ça ensemble. Je profitais de l’occasion chaque fois que nous prenions l’autobus pour aller à chacune des activités de formation en vue de la compétition pour m’asseoir à côté de quelqu’un qui m’était inconnu et simplement commencer à lui parler et lui demander : « Qui amenez-vous à La Haye, comment ça va chez vous? » C’était amusant pour moi de m’ouvrir enfin aux autres et de faire en sorte que tout le monde s’ouvre à moi. Cela m’a vraiment donné une bonne perspective sur tout le monde.

    Finalement, je dois mentionner les histoires inspirantes, bien sûr d’Équipe Canada, mais aussi la dimension internationale. Nous travaillions avec l’équipe de la France, celle des États-Unis ou celle de la Géorgie, nous travaillions avec tout le monde pendant ces sessions de formation. Vous devez en apprendre un peu sur tout le monde et leurs histoires. C’est fou ce qu’ils ont fait de leurs blessures et comment ils les ont transformées. Je vais mettre en œuvre beaucoup de ces changements à la maison.

    Musique [04:38]

    Chris Zizek [04:50]

    Représenter le Canada à l’échelle internationale est tout simplement ahurissant et je suis sur le point de le faire. J’ai regardé toutes les cérémonies d’ouverture des Jeux Invictus à la télévision, et je me disais : « Regarde-les! J’aimerais tant être à leur place un de ces jours ! » Et je me suis demandé si je pouvais le faire, et maintenant me voilà, je suis prêt pour ça. Maintenant, je suis le gars à la télévision et maintenant je me demande si je devrais me raser ou non. Maintenant, je pense à mon image personnelle qui attirera tous les regards. Puis, je me sens nerveux en pensant au nombre de personnes qui vont regarder. Vais-je trébucher dans mes lacets et vivre un moment d’embarras. C’est un honneur absolu de faire partie d’Équipe Canada et de continuer de nous représenter comme le pays poli que nous sommes.

    L’animateur [05:36]

    En raison de la pandémie de COVID, la Fondation des Jeux Invictus a pris la décision difficile de reporter à 2021 les Jeux Invictus à La Haye. Chris nous raconte comment il a adapté son entraînement et comment cela l’a conduit à atteindre de nouveaux sommets qu’il n’avait jamais cru pouvoir atteindre.

    Musique [05:50]

    Chris Zizek [05:54]

    Nous avons fini par aller dans un commerce local ici en ville et nous avons acheté notre propre machine à ramer. Ça a été très utile, parce que non seulement je suis allé régulièrement sur la machine à ramer, mais mes enfants veulent maintenant y aller ainsi que ma femme. Nous avons maintenant ces petites compétitions entre nous. Un de mes coéquipiers s’appelle Nick. Nous avons tous les deux notre propre machine à ramer. Nous avons donc décidé de ramer un demi-marathon, il y a quelques semaines. Je n’avais jamais ramé, sur une machine à ramer, plus de 10 km et pourtant, Nick et moi avons fini par ramer 21,5 km pour une compétition et c’était la fête! Nous avons tenu une discussion vidéo par la suite et c’était génial de pouvoir dire qu’en tant que coéquipiers, nous venions d’accomplir quelque chose que nous n’aurions jamais pu accomplir il y a un an et encore moins au cours des 20 dernières années pour ma part, alors nous continuons à nous inspirer l’un l’autre pour essayer de progresser un peu plus.

    Au bout du compte, ce sont mes enfants que je veux inspirer le plus. J’essaie de leur dire que je vais bien, que même si je leur ai fait vivre un peu l’enfer dans mes luttes avec la santé mentale, j’ai finalement appris à y faire face et maintenant c’est devenu quelque chose de positif. Mes enfants sont beaucoup plus heureux et ils veulent continuer à me lancer des défis. Il s’agit alors d’une compétition et c’est amusant. J’aime ce genre d’ambiance et d’énergie, car lorsqu’on se lance un défi les uns les autres, cela veut simplement dire qu’on va devoir continuer à aller plus loin.

    Musique [07:13]

    L’animateur [07:19]

    Sur ce, je voudrais vous remercier d’avoir écouté cette édition du balado sur les Jeux Invictus de Visages de la liberté. Pour en savoir plus sur le programme Sans limites, veuillez consulter www.sans-limites.ca.

    Vous pouvez vous tenir informé de toutes nos histoires et participer à la conversation sur les médias sociaux en utilisant le mot‑clic #LeCanadasesouvient. Retrouvez-nous en ligne à l’adresse veterans.gc.ca/lecanadasesouvient.

    Nous avons également publié des articles en ligne sur le site Web de Visages de la liberté, où vous pouvez en apprendre davantage sur ceux et celles qui ont servi notre pays et qui se sont sacrifiés pour lui. Si vous avez une suggestion pour le balado, par exemple une idée d’invité ou une histoire, vous pouvez communiquer avec nous sur les médias sociaux, par l’entremise des pages Facebook et Instagram du programme Le Canada se souvient, ainsi que sur le compte Twitter d’Anciens Combattants Canada. Encore une fois, merci de nous avoir écoutés, et à la prochaine! Et souvenez‑vous : leurs visages racontent l’histoire et nous préservons leur héritage. 

    Veuillez noter que l’introduction du balado, où le duc du Sussex s’exprime lors de la cérémonie de clôture des Jeux Invictus de Sydney en 2018, était commanditée par la Fondation des Jeux Invictus.

Vous souhaitez en apprendre davantage sur l’histoire de Chris Zizek? Lisez le profil en ligne Visages de la liberté de Chris pour de plus d’information.


Épisode 5 : Adjudant-chef (à la retraite) Junior Gosse

Adjudant-chef (à la retraite) Junior Gosse

L'adjudant-chef à la retraite Junior Gosse a occupé le poste de policier militaire dans l'Armée, la Marine et la Force aérienne. Au cours de sa carrière, il a effectué des affectations partout au Canada et des déploiements en Iran et en Somalie. Il se joint à nous pour parler de la façon dont le programme Sans limites l'a aidé à surmonter les problèmes de santé physique et mentale qu'il a eus après son service militaire.

  • Transcription d'épisode 5

    Musique [00:11]

    L’animateur [00:58]

    La plupart d’entre nous ne connaîtront jamais les horreurs du combat. En servant leur pays, beaucoup de militaires subissent des blessures qui changent leur vie. Certaines sont visibles, mais d’autres ne le sont pas.

    Comment ces Canadiens et Canadiennes trouvent-ils la motivation nécessaire pour aller de l’avant? Ou, comment apprennent-ils tout simplement à ne pas laisser leurs blessures les définir?

    Le mot invictus signifie invaincu. Il incarne l’esprit de combat des militaires malades et blessés, ainsi que l’idée que tout est possible.

    Les Jeux Invictus exploitent le pouvoir du sport pour inspirer le rétablissement, grâce à des athlètes qui conquièrent les cœurs, défient les esprits et changent les vies.

    Des membres en service et des vétérans des Forces armées canadiennes participent aux Jeux Invictus. Il s’agit d’une expérience unique en son genre, qui les change à jamais. En mai dernier, l’équipe canadienne a dû relever un tout autre défi, puisque les Jeux prévus à La Haye ont été reportés à 2021 en raison de la pandémie de COVID‑19. Nous voulons vous présenter certains des concurrents de l’équipe canadienne et honorer leurs réalisations. Écoutez et découvrez leurs incroyables parcours, ainsi que les moyens qu’ils prennent pour continuer à s’entraîner et à se préparer en vue des Jeux Invictus de l’année prochaine. Voici leurs histoires.

    Pendant son service dans les Forces armées canadiennes, l’adjudant-chef Junior Gosse, maintenant à la retraite, a occupé le poste de policier militaire dans l’Armée, la Marine et la Force aérienne.

    Il a été affecté dans diverses régions du Canada et a participé à des déploiements en Iran et en Somalie. En 1979, il a aidé à l’évasion de six diplomates américains qui étaient détenus par des militants iraniens pendant la prise de l’ambassade des États‑Unis à Téhéran – une opération qui a été popularisée par le film Argo en 2012.

    Il se joint aujourd’hui à nous pour parler de la façon dont le programme Sans limites l’a aidé à surmonter les problèmes de santé physique et mentale qu’il a eus après son service militaire.

    Musique [03:12]

    Junior Gosse [03:16]

    Il y a certainement un grand nombre de personnes qui ont des blessures invisibles; je pense que j’en suis moi-même un exemple. Si vous me regardez, je semble être une personne relativement en santé, mais je souffre de blessures non visibles qui m’ont empêché d’avancer. En participant aux Jeux Invictus et à l’Équipe Canada, je réussis à surmonter certains de ces obstacles, à faire des progrès et à adopter un mode de vie plus sain.

    Musique [03:46]

    Junior Gosse [03:54]

    Au début, j’avais des appréhensions et me demandais dans quoi je m’embarquais, mais ces craintes n’ont pas duré bien longtemps. Le camp d’entraînement était pour moi une toute nouvelle expérience et il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour sentir que j’appartenais de nouveau à une équipe. Nos entraîneurs sont vraiment formidables; ce n’est pas une mince tâche d’entraîner des gens qui ont des blessures comme moi. Je dois m’adapter; nous devons tous nous adapter. Comme j’ai très peu d’expérience en cyclisme et natation, et aucune en basketball en fauteuil roulant, les journées étaient longues et les nuits, courtes. J’ai assimilé tous les conseils que me donnaient les entraîneurs et, en un rien de temps, je quittais pour la maison afin de perfectionner ces nouvelles compétences apprises.

    Musique [04:43]

    Junior Gosse [04:49]

    Après plusieurs jours d’entraînement, nous avons eu l’occasion de compétitionner avec nos hôtes du Marine Corps et cinq autres pays. Je me suis disloqué un doigt pendant le camp d’entraînement et n’ai donc pas pu participer aux compétitions de cyclisme. Mais dans le vrai esprit des Jeux Invictus et du programme Sans limites, on m’a fourni un vélo couché que j’ai utilisé pour la course. C’était vraiment génial de pouvoir passer d’activités auxquelles on est habitué de s’adonner à des activités qui nous sont complètement inconnues.

    Musique [05:22]

    Junior Gosse [05:29]

    J’ai commencé à nager avec un seul bras en raison d’une blessure à l’épaule. Je m’exerçais avec un seul bras, mais grâce à mon entraînement, à l’inspiration que j’ai eue des autres personnes et à l’aide médicale que j’ai reçue au moyen d’exercices et de thérapie, j’ai surmonté cette blessure au point où je peux maintenant nager avec les deux bras. Lors de l’entraînement au camp Pendleton, un athlète sans jambes d’un des autres pays participants a sauté du bloc de plongée et a eu une très belle performance dans la compétition de natation. J’ai tous mes membres, mais de voir une personne compétitionner et réussir très bien sans jambes a été pour moi une grande source de motivation.

    L’animateur [06:16]

    Les Jeux Invictus de 2020 à La Haye ont été reportés en raison de la COVID‑19. Junior nous explique comment il poursuit son entraînement.

    Junior Gosse [06:27]

    J’ai un vélo d’entraînement dans mon sous-sol, alors je peux m’exercer à la maison. Ce n’est pas du tout la même expérience que faire du vélo à l’extérieur. Comme le beau temps est arrivé, je peux faire du vélo à l’extérieur et j’ai quelques mois pour faire beaucoup d’entraînement. J’espère que mon histoire d’avoir été choisi pour participer aux Jeux Invictus et de faire partie de l’Équipe Canada incitera d’autres personnes à faire de l’exercice et à pratiquer des sports. Il est possible d’éliminer des obstacles, mais ce n’est certainement pas facile. Quand on fait partie d’une équipe aussi formidable et qu’on a des superbes co-équipiers et entraîneurs comme j’ai, cela nous inspire et on a l’impression qu’on n’aura aucun problème à réussir. J’espère que mon histoire et mon parcours inciteront d’autres personnes à faire de l’exercice et à pratiquer des sports tout simplement pour devenir de meilleures personnes.

    Musique [07:25]

    L’animateur [07:29]

    Sur ce, je voudrais vous remercier d’avoir écouté cette édition du balado sur les Jeux Invictus de Visages de la liberté. Pour en savoir plus sur le programme Sans limites, veuillez consulter www.sans-limites.ca.

    Vous pouvez vous tenir informé de toutes nos histoires et participer à la conversation sur les médias sociaux en utilisant le mot‑clic #LeCanadasesouvient. Retrouvez-nous en ligne à l’adresse veterans.gc.ca/lecanadasesouvient.

    Nous avons également publié des articles en ligne sur le site Web de Visages de la liberté, où vous pouvez en apprendre davantage sur ceux et celles qui ont servi notre pays et qui se sont sacrifiés pour lui. Si vous avez une suggestion pour le balado, par exemple une idée d’invité ou une histoire, vous pouvez communiquer avec nous sur les médias sociaux, par l’entremise des pages Facebook et Instagram du programme Le Canada se souvient, ainsi que sur le compte Twitter d’Anciens Combattants Canada. Encore une fois, merci de nous avoir écoutés, et à la prochaine! Et souvenez‑vous : leurs visages racontent l’histoire et nous préservons leur héritage.

    Veuillez noter que l’introduction du balado, où le duc du Sussex s’exprime lors de la cérémonie de clôture des Jeux Invictus de Sydney en 2018, était commanditée par la Fondation des Jeux Invictus.

Vous souhaitez en apprendre davantage sur l’histoire de Junior Gosse? Lisez le profil en ligne Visages de la liberté de Junior pour de plus d’information.

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