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Tireurs d’élite allemands

La force francophone

Attention!

Cette vidéo contient des scènes au contenu graphique qui pourraient choquer, et est réservée à un auditoire averti.

Tireurs d’élite allemands

Transcription
Tireurs d’élite allemands Après la France, c’est des périodes où on était à toujours quasiment supérieurs. On avait des, des, des problèmes, des fois, mais on était toujours quasiment, on peut dire, trois contre un. Parce que les Allemands étaient décimés, ils étaient toujours en… ils avaient moins, moins, moins de matériel, moins d’avions… mais c’était les francs tireurs. Nous autres, la guerre, c’est comme on dit, même si on est bien armés puis tout, mais quand il y a des francs tireurs de cachés dans les village, là, ça, ça, c’est ce qui est la terreur des troupes. Parce que cinq, six francs tireurs dans une entrée d’un village quelconque ou d’un, d’une route, ils peuvent vous tenir à terre, c’est, c’est, c’est… le plus grand danger, ce sont les francs tireurs. Puis les Allemands, c’était leur spécialité. Quand même, il fallait le faire, parce qu’ils étaient toujours sur leur retraite. Quand on pouvait savoir où ce qu’ils étaient, on dirait qu’on devient un peu vicieux, parce que quand on savait qu’il y avait un franc tireur, qu’on savait que la maison un tel, il était là, là, on aimait ça demander aux flame thrower, aux lance-flammes, qu’on appelle, je sais pas si ils t’ont déjà décrit un lance-flammes, c’est un fluid qu’il lance, c’est un matériel, c’est un liquide qu’il lâche, ça brûle, ça. Si tu envoies ça ici, quand même tu voudrais l’éteindre, ça s’éteint pas. Même si tu te fais arroser avec ça, tu t’en vas te tirer dans une rivière, ça va brûler tant qu’il va y avoir du…. C’est un combustible assez puissant. Là, il s’en allait, puis, ou ça, des fois ça fait partie de l’armement des tank, il y avait des tank avec des lance-flammes. Fait que il envoie un boulet sur la maison où ce que le type est caché, là, ça fait un, ça fait un boum… J’ai déjà vu des gars sortir en courant, pleins de feu, là. Ben, ils vont mourir brûlés. Mais, c’est le seul moyen de déloger des francs tireurs. À moins d’être capable avec des grenades… Ils sont cachés dans des maisons, mais… le meilleur, c’est toujours les lance-flammes, c’était le meilleur armement pour les francs tireurs. Quand on peut les rejoindre. Mais normalement, quand ce que c’est qu’il y en avait trop, ben là ils étaient obligés d’appeler des tank, ou appeler des avions pour venir raser tel plan de maison. Avec la carte, eux autres, ils décrivaient à peu près d’où ce que c’est qu’ils étaient situés. Ils rasent les maisons. Si il y en a encore qui survivent, des fois, ben ils sortent les mains : « camarade » ! Procédure lorsqu’un allemand se rend L’Allemand qui se rend, faut que ce soit dans une période facile, parce que quand on est sur la ligne de feu, puis que deux de mes camarades, comme vous autres, vous êtes avec moi, puis un est blessé, puis l’autre s’est fait tuer, vous vous sentez un peu enragé parce que nos amis, c’est comme nos frères, à un moment donné. Un ou deux Allemands qui vont se rendre dans une période où ce que c’est que c’est très dangereux, il y a pas beaucoup de chances que les gars vivent. Ils s’en viennent, puis il y a de nos amis, il y a de nos amis ou un tel, on dit pas qui ce que c’est, il dit : « on va en prendre charge ». Comment pouvez-vous laisser vos amis sur la ligne, qui ont besoin de vous, pour aller promener deux prisonniers qui en ont tout ben tué une dizaine de vos, les vôtres ? Dans, dans ces cas-là, on les voit plus. Mais quand c’est un nombre important, on les prend prisonniers. Mais un ou deux, là, quand on est dans une position où ce que c’est qu’on a de la misère, puis on a de nos amis qui euh… probablement que ça se faisait de leur côté aussi, je le sais pas, mais nous autres, c’était, c’est comme ça que ça se passe sur la ligne de feu. Si c’est pas mis dans les livres, c’est parce qu’ils sont menteurs ou ils disent pas quoi.
Description

La plus grande peur des soldats était de se trouver dans la mire d’un tireur d’élite.

Jacques Raymond

Né à Trois-Rivières, Jacques Raymond a perdu son père alors qu’il était très jeune. Il a été placé à l’orphelinat avec un de ses frères, sa mère ne pouvant s’occuper de ses sept enfants toute seule. À 17 ans, il revient à Trois-Rivières travailler à la Wabasso, une usine de coton. Lorsque la guerre éclate, il reçoit une lettre lui demandant de passer des examens à Longueuil. Il débute sa formation de deux mois à Valleyfield. Il passe six mois dans l’Ouest canadien, où il apprend l’anglais et où il poursuit sa formation. Il part d’Halifax au début de 1943 à bord du Nieuw Amsterdam vers Greenock, en Écosse, pour continuer sa formation. Il participe au débarquement de Normandie avec le Régiment de la Chaudière. Il participe aussi aux batailles de Carpiquet, de Falaise, de Caen et traverse la Belgique et la Hollande. Il se rend même jusqu’en Allemagne. Il est resté onze mois en Europe.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
3:28
Personne interviewée :
Jacques Raymond
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
Europe
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Régiment de la Chaudière
Grade militaire :
Soldat
Occupation :
Fantassin

Droit d’auteur ou de reproduction

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