De l’Î.-P.-É. à l’Angleterre : mes débuts dans l’armée
Des héros se racontent
De l’Î.-P.-É. à l’Angleterre : mes débuts dans l’armée
Quand les autres jeunes allaient, on y allait aussi. Ça fait que
j'ai été à Charlottetown puis on a eu de l'entraînement pour
deux mois. Puis ensuite j'ai été à Kingston, Ontario.
C'est presque là que j'ai commencé à travailler dans la cuisine.
Je pensais peut-être c'était à cause que j'avais mal fait qu'ils
me faisaient travailler dans la cuisine - je ne m'en souviens
pas - mais ça a commencé de même. Je m'ai marié quand j'étais à
Kingston... elle venait de l'Île... de Mont-Carmel. Puis de là,
on a été à Vancouver, à Victoria, sur l'île de Vancouver, ouais.
Puis là, ils m'ont demandé si je voulais aller prendre un cours.
Ça fait, je crois que j'avais un choix là, ils me faisaient
travailler dans la cuisine malgré moi. So, j'ai été prendre un
cours à Calgary, un cours de trois mois. Ça a haussé mes gages de
vingt-cinq cents par jour, après que j'ai eu passé mon cours.
Faire la cuisine, puis c'était différentes choses, un petit peu.
J'ai travaillé même dans la cuisine de l'hôpital pour apprendre à
faire des certaines choses. C'est à l'automne, ça.
Je sais qu'à Noël, puis le premier de l'an, j'étais à Calgary,
sur mon cours. On s'en a revenu, puis là, on a été là encore un
élan... Puis là on est parti de là, on a venu
à Brockville, Ontario. C'est là qu'on a formé la 2nd
Tank Troop Workshop, RCEME. Il y avait plusieurs gars qui avaient
été à Fort Knox, dans la state, prendre des cours sur des
tanks, de quoi de même. Puis ils avaient du monde...
il y en avait qui étiont vraiment instruits sur ces choses-là,
ça fait que nous autres ça en prenait. Puis là pas trop
longtemps, on a été à Halifax, puis on a pris un bateau
pour aller à l'Angleterre.
Continuer à regarder
Mon séjour en Angleterre
Tranche de vie d’un soldat attendant l’appel au front de son régiment.
Cinq jours après le jour J
On connaît les batailles, mais après il y a aussi les opérations régulières qui permettent de progresser. Dans cet esprit, M. Arsenault nous raconte son expérience d’après le jour J.
En attendant Falaise
M. Arsenault a dû nourrir les ingénieurs préparant les véhicules nécessaires à la bataille de Falaise et ce, presque sans arrêt pendant cinq jours!
- Date de modification :