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Cinq jours après le jour J

Des héros se racontent

Cinq jours après le jour J

Transcription
On savait pas quoi ce qu'on [...] on savait pas quoi ce que c'est c'est que ça allait être, but une fois qu'on a été là, on pouvait commencer à voir [...] quoi ce qui avait pris place là. Il y avait du dommage; il y avait beaucoup de dommages là, parce que les avions avaient passé, puis ils avaient - au commencement, avant que l'infanterie est arrivée là - ça fait ils aviont défait bien des endroits... But il y avait des villages que c'était, comme Bény-sur-Mer - c'était un petit... c'est pas juste à la côte mais c'est pas loin. J'ai passé à travers à marcher après ça là, il y avait pas de dommages dans la ville là. Nous autres, on n'avait pas été là, on avait été à Tailleville. C'est là qu'on a été en premier. On savait pas nous autres, but le chemin était ici, nous autres on était dans un champs sur ce bord-ici; ce bord-là, il y avait des Allemands qui étaient sous la terre... ils avaient pas pu les sortir de là encore. Ça fait, ils avont été avec des avions puis là, le lendemain, ils ont sortis de là. On les a tous vu passer dans le chemin. Well là, s'il y avait de l'ouvrage pour arranger des tanks ou des... n'importe quoi... une lot de quoi ils pouvaient arranger, ils allaient... les sections allaient, faire ça, puis... Intervieweuse : « Puis vous ? » Nous autres, moi, ils nous ont dit le premier jour de faire des trous puis de rentrer dedans. Le premier soir, on n'en a pas fait; on était peut-être trop fatigué ou pas le temps. Moi puis un gars d'Halifax, on s'était couché auras [à côté de] les roues d'un gros camion, puis dans la nuit, quand je m'ai réveillé moi, il me tenait assis... il m'avait d'assis. Il avait peur : les Allemands aviont passé puis ils laissiont tomber des anti-personnel bombs puis tout le bruit... moi, ça m'avait pas réveillé, il était obligé de m'assir avant de... peut-être j'étais fatigué, moi je ne sais pas.
Description

On connaît les batailles, mais après il y a aussi les opérations régulières qui permettent de progresser. Dans cet esprit, M. Arsenault nous raconte son expérience d’après le jour J.

Joseph Albert Gérard Arsenault

M. Arsenault est né à Mont-Carmel (Î.-P.-É.) le 8 mai 1919. En 1942, à l'âge de 23 ans, il se rend à Charlottetown pour s'enrôler dans l'armée canadienne. À Kingston, M. Arsenault est affecté à la cuisine du Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens. Par la suite, M. Arsenault est envoyé à Brockville pour se joindre au Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens avec une troupe de chars d'assaut. Il s'est rendu à Halifax pour prendre le bateau vers l'Angleterre. M. Arsenault est allé en Normandie à la suite du jour J. D'ailleurs, il a passé Noël en Hollande deux années de fil avant de retourner à l'Î.-P.-É. en 1946.

Catégories
Médium :
Vidéo
Propriétaire :
Anciens Combattants Canada
Durée :
02:49
Personne interviewée :
Joseph Albert Gérard Arsenault
Guerre ou mission :
Seconde Guerre mondiale
Emplacement géographique :
France
Branche :
Armée
Unité ou navire :
Corps royal canadien des ingénieurs électriciens et mécaniciens, 2nd Tank Troop Workshop
Occupation :
Cuisinier

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