Tempête de verglas de 1998
Janvier à février 1998
Chronologie des événements
4 janvier 1998
Une série de tempêtes de pluie verglaçante et de grésil frappent l’est de l’Ontario et certaines parties du Québec et du Nouveau-Brunswick.
7 janvier 1998
Les gouvernements de l’Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick demandent l’aide du gouvernement fédéral.
8 janvier 1998
Les Forces armées canadiennes lancent l’opération Récupération pour aider aux efforts de rétablissement après la tempête de verglas.
10 janvier 1998
La série de tempêtes dans l’est du Canada se termine.
8 janvier au 28 février 1998
Des membres des FAC sont envoyés dans trois provinces pour aider des millions de Canadiens touchés par la dévastation de la tempête de verglas.
28 février 1998
Fin de l’opération Récupération.
En cas de catastrophe, l’armée canadienne peut intervenir. À l’hiver 1998, les Forces armées canadiennes sont intervenues ici même au pays, à la suite du genre de tempête qui ne survient qu’une fois dans une vie.
Histoires tirées de l’opération Récupération
La tempête prend forme
Du 4 au 10 janvier 1998, une importante tempête de verglas a frappé certaines parties de l’Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick. Il s’agissait d’une série de petites tempêtes qui ont causé une période prolongée de grésil et de pluie verglaçante dans la région. Certaines régions de la vallée du Saint-Laurent et des Cantons-de-l’Est du Québec ont reçu jusqu’à 100 mm de grésil et de pluie verglaçante en une seule semaine, soit plus du double de leur moyenne annuelle.
Un corridor de dévastation
La puissante tempête et les températures froides qui ont suivi ont causé une dévastation généralisée. D’innombrables arbres sont tombés, des lignes électriques se sont cassées et des bâtiments ont été endommagés. La tempête a transformé les routes en rivières de glace infranchissables, où les lignes électriques tombées sont couvertes de glace. Des villes comme Montréal et Ottawa ont été gravement touchées, laissant des millions de personnes sans électricité, car les réseaux électriques avaient été gravement endommagés. La tempête de verglas de 1998 a fait près de 1 000 blessés et 600 000 personnes ont dû quitter leur domicile temporairement. Environ 35 décès au Canada ont été attribués à la tempête.
Le 9 janvier 1998, un convoi de troupes de Petawawa arrive à Ottawa pour aider pendant l’état d’urgence qui a été déclaré en raison de nombreuses averses de pluie verglaçante tombées dans la région au cours des quatre jours précédents. Photo : ministère de la Défense nationale ISC98-002-13.
Demandes d’aide
Le 7 janvier 1998, en pleine tempête de verglas, les provinces touchées demandent l’aide du gouvernement fédéral. Répondant aux demandes de l’Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick, les FAC ont lancé l’opération Récupération le lendemain. L’armée est venue en aide aux autorités municipales et provinciales dans une vaste gamme d’efforts de rétablissement. En collaboration avec les entreprises de services publics locales, les FAC ont aidé à restaurer des pylônes électriques endommagés et à libérer des lignes électriques emprisonnées dans des centimètres de glace. Elles ont également aidé leurs concitoyens canadiens d’autres façons, comme en déblayant les routes, en abattant des arbres et en enlevant les débris autour des maisons des gens. L’armée canadienne a également fourni un abri, de la nourriture et des soins médicaux pendant la tempête de verglas.
Des membres des Forces canadiennes dégagent de gros morceaux de glace des poteaux électriques à Kemptville (Ont.). Les militaires en question prennent part à l’opération RÉCUPÉRATION, qui a pour but de venir en aide aux victimes de la tempête de verglas survenue dans l’est de l’Ontario et l’ouest du Québec en janvier 1998. Photo : ministère de la Défense nationale ISC98-015-24.
Une mission colossale
L’opération Récupération demeure le plus important déploiement de troupes nationales de l’histoire du Canada et le plus important déploiement opérationnel depuis la guerre de Corée. Au total, plus de 15 000 militaires ont été envoyés pour aider aux efforts de rétablissement. Ils provenaient d’environ 200 unités différentes, de partout au pays et des trois branches des FAC.
Leur détermination remarquable et leurs efforts inlassables ont permis de porter secours à d’innombrables personnes touchées par la tempête, jusqu’à la fin de l’opération le 28 février 1998.
Un membre des FAC discute avec un enfant pendant que ses collègues vident le sous-sol de sa maison, lors de l’opération RÉCUPÉRATION. Photo : ministère de la Défense nationale ISC98-014-15.
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